Si, au mois de Ramadan, ses règles prennent fin après le commencement du temps de la salat-al fajr (prière de l’aube) (=imsak), elle reste ce jour-là comme si elle jeûnait (c'est-à-dire elle ne mange pas, ne boit pas, n'entre pas en relation sexuelle jusqu'au soir.) La femme qui a ses règles avant le lever du soleil, mange et boit ce jour-là discrètement. Toutefois dans les deux cas aussi, elle devra rattraper ce jour par après. La femme qui a ses menstrues, si elle n'a pas accompli la salat (prière rituelle=namaz) du temps lors duquel elle a eu ses règles, elle ne devra pas rattraper la salat de ce temps-là.
Si l'écoulement du sang s'arrête avant l’imsak (le début c'est-à-dire le commencement du temps de la prière de l’aube) et s'il reste du temps, à la fin du temps de la salat (prière rituelle) du matin (al fajr), juste pour pouvoir pratiquer le ghousl (la grande ablution) et s'habiller et qu'il ne reste plus de temps même pour dire Allahu Akbar, elle jeûne ce jour-là. Mais elle n'est pas tenue de rattraper la salat de nuit. S'il restait du temps juste pour pouvoir dire le tékbir (Allahu Akbar), il faudrait aussi qu'elle rattrape la salat de la nuit. Si les règles commencent avant le terme du jeûne, le jeûne sera rompu, annulé. Elle est tenue de le rattraper après le mois de Ramadan. Si les menstrues commencent au sein de l'accomplissement de la salat, la salat sera annulée.
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