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En cas de nécessité et aux temps de la discorde (fitna)

Question: Il est écrit dans les livres de religion que celui qui dit halal(licite, permis) pour un haram (illicite, défendu) ou "Qu'Allah soit content de toi" pour une chose illicite, deviendra mécréant. Nous, nous sommes des femmes qui accomplissons la salat (namaz=prière rituelle) et suivons l'ordre de se couvrir de la religion. Dans les fêtes, etc., nous serrons la main des hommes étrangers (namahram) ou nous les embrassons. Si nous disons: "Qu'Allah soit content de toi" aux vieux hommes étrangers qui nous embrassent, cela entrainera-t-il le blasphème (kufur)? Notre intention n'est pas de dire "permis" pour une chose qui est défendue. C'est dans le but de remerciement. Aurons-nous entraîné, tout de même le blasphème? Certains amis nous disent que nous tombons dans le blasphème, c'est-à-dire nous devenons mécréantes en disant cela?
REPONSE
La signification d'un hadith:
(Les anges sur terre et aux cieux maudissent celui qui rend, sans savoir, une sentence juridique -fatwa-.) [Ibni Lal]

C'est très dangereux de dire "mécréant" à un musulman. S'il y a une voie pour le sauver, il faut la trouver. Car, c'est une condition de connaitre quelle parole est le blasphème et quelle parole ne l'est pas. Si 99 savants considèrent "le blasphème" pour une chose, et qu'un seul savant ne considère pas cela comme du "blasphème", par conséquent, on ne peut pas qualifier de "mécréant" le musulman qui a fait cette chose. Si tous les savants Hanéfites définissent comme "blasphème, incrédulité" une chose mais qu'un savant suivant un autre madhab (école juridique) ne la considère pas comme telle, on ne peut pas dire non plus appeler "mécréant" le musulman qui fait (ou qui dit) cette chose. C'est pour cette raison qu'il faut faire très attention dans les sujets concernant le blasphème. Les personnes ignorantes et irresponsables qualifient sans réfléchir, les choses de halal (licite, permis), haram (défendu). Il faut éviter vraiment de dire, sans se référer aux livres islamiques, (ceci est halal, ceci est haram). Celui qui ne craint pas ce qui est défendu par la religion, qui a l'audace de commettre des péchés, est un ignorant. Néanmoins, on dit: "L'ignorant est audacieux." Cette parole veut dire (L'ignorant n'a pas peur de commettre des péchés). Dans un hadith, il et déclaré:( Parmi vous, celui qui est le plus audacieux à donner une -fatwa- est celui qui est le plus courageux à affronter le feu [c'est-à-dire à entrer en Enfer].) [Darimi]

Dans le livre intitulé Médjéllé, on dit:
"Les nécessités (zaruret ou dharourat) rendent moubah (=permises) les interdictions. C'est-à-dire l'interdiction des choses défendues est abrogée [devient caduque] tant que la nécessité continue. (article 21)

Quand il y a une nécessité, (cas de force majeure) on peut utiliser une chose illicite comme médicament et on peut, par ce moyen, être guéri. Or, Notre Prophète (alaihisselam) déclare: (Il n'y a pas de guérison dans l'illicite.) On peut penser 'comment une chose illicite peut guérir'. Oui, il n'y a pas de guérison dans l'illicite. Mais, lorsque surgit une nécessité, cette chose illicite devient moubah (qui devient neutre, Qui ne tiens, ni de la prescription (un ordre), ni de l'interdiction.). Et la guérison est obtenue au moyen d'une chose moubah.

En général, pour l'homme, la nécessité survient quand il faut serrer la main d'une femme étrangère. Dans ce cas, pour ne pas provoquer de discorde (fitna) qui est strictement interdit, il sera permis (moubah) de serrer la main de la femme étrangère. Ce n'est pas correct de dire "blasphème" à quelqu'un qui dit "Qu'Allah soit content de toi" pour remercier un autre pour une chose permise (moubah).

[Mais, il n'est pas convenable de faire les choses qui sont permises en cas de nécessité et aux temps de fitna, ainsi qu'à d'autres moments et dans les cas où il n'y aurait pas d'obligation à faire cela, ni dans un cas qui pourrait provoquer une mésentente.]

Baiser la main d'une personne étrangère
Certaines dames, disent, par e-mail, par téléphone (Mon cher professeur! J'embrasse vos mains). Par exemple, c'est une coutume, dans les lettres, de dire (J'embrasse la main des mes aînés et les yeux de mes petits). Or, on n'embrasse pas les yeux, ceci est une expression montrant son amour envers la personne. Voire, il n'est pas convenable de baiser la main de chaque aîné. Dans les livres on déclare qu'on peut seulement embrasser la main de son père, de sa mère, et du savant. Mais, comme c'est une coutume, nous embrassons aussi la main de nos oncles, de nos tantes afin de ne pas provoquer la discorde. Nous embrassons aussi la main des vieilles femmes ou des hommes âgés étrangers. Il sera incorrect de dire: "On ne peut pas embrasser la main d'un autre que celle des ses parents, vous, vous considérez l'interdiction de la religion comme permise, alors vous êtes devenu mécréant". Et si nous embrassons la main d'une vieille dame et que celle-ci nous dit: "Mon fils! Que Allah soit content de toi", il sera aussi incorrect de dire à cette femme: "Vous avez dit que Allah soit content pour une action interdite, votre parole a entraîné le blasphème, donc vous êtes devenue mécréante".
 
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Date de mis à jour
21 Kasým 2024 Perþembe
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