Question: Est-ce qu'un détenu (prisonnier) et celui qui ne peut pas faire le tayammum doit faire la salat ? REPONSE: Une personne malade au point de ne pas pouvoir faire le woudou (l'ablution mineure) et le ghousl (ablution majeure) toute seule, si elle ne trouve personne pour l'aider même avec de l'argent, devra faire le tayammum. Dans le cas ou elle ne puisse pas non plus faire le tayammum avec de l'aide, elle fera le kaza une fois rétablie.
Le prisonnier qui ne trouve pas un endroit, de l'eau et de la terre propre, fera semblant de prier, sans réciter. Une fois libre, il rattrapera toutes les prières.
La différence entre les deux est ceci: L'un n'a même pas la capacité physique de faire le tayammum. L'autre a la capacité physique de faire le téyammum et d'accomplir la prière (salat), mais il n'y a ni eau ni la possibilité de faire le téyammum. L'un est malade, l'autre est en bonne santé. Celui qui a la santé est dans l'obligation de faire quelque chose pour la prière. C'est pourquoi il fait comme si, il priait. Une fois libéré il les refait. L'exemple de celui qui est détenu en prison, malgré qu'il ait une contrainte, le fait qu'il cherche un moyen en faisant semblant de prier montre-là un bel exemple, au combien la salat est importante.
Quant au malade, il lui est permis de délaisser la prière pour la rattraper plus tard. S'il se rétablit, il devra faire le kaza (c'est-à-dire la rattraper), sinon il sera pardonné.
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