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Changer le verset :" Subhané Rabbiké"

Question: Est-il permis de modifier le verset "Subhané Rabbiké", par " Subhané Rabbina" en invocation ?
REPONSE:
Même si dans quelques ouvrages il est déclaré qu'il est préférable de dire : "En invocation, Rabbina au lieu de Rabbiké", le jugement dans les livres de référence est la suivante:
Le maitre des moufessirs (exégète), l'illustre imam hazreti Beydawi, rapporte que l'honorable Ali a dit: "Que celui qui veut récolter d'innombrables récompenses le jour du jugement, qu'il récite à la fin de chaque assemblée, jusqu'à la fin le verset, " Subhané Rabbiké". La même chose est aussi rapportée dans divers ouvrages de tefsir (exégète), comme dans le tefsir de "Méwakib".

Quelque uns des hadis chérif rapportent que:
(Quiconque désire récolter d'énormes récompenses au jour du jugement, qu'il récite le verset "Subhané Rabbiké" lorsqu'il quitte une réunion!) [Ibn Hibban]

(Quiconque récite à la fin de la prière, trois fois verset le "Subhané Rabbiké", aura récolté suffisamment de récompenses). [Tabérani]

Ebû Said el Khoudri "radiyallahu anh" rapporte que: (Raçoulullah effendi récitait trois fois le verset "Subhané Rabbiké Rabbil izzéti..", après avoir formulé les salutations finales de la prière.) [Ebû Yala, Khatibi Bagdadi]

Et encore d'après hazréti Ebû Said el Khoudri, "radiyallahu anh", il est rapporté que : (Raçoulullah "sallallahu aleyhi wa sellem", disait trois fois le verset; "Subhané Rabbiké Rabbil izzeti..", lors des salutations finales de la prière). [Ibni Ebi Cheyba]

Abdullah ibn Abbas "radiyallahu anhuma", a déclaré : (Raçoulullah, récitait le verset "Subhané Rabbiké" avant les salutations finales de la salat). [Tabérani]

Les savants savent bien que, les nobles versets se récitent en guise de dou'a au moment du téchahhude. Les hadis chérif mentionnés ci-dessus, montrent que notre cher Prophète récitait aussi les ayats el kérim sans les modifier, en guise d'invocation. Dans ce cas, modifier Subhané Rabbiké en "Subhané Rabbina", reviendrait à retoucher le Qour'an el kérim et à intervenir dans la sounnati séniyya, ce qui serait considéré comme un acte outrancier.

Les savants islamiques aussi ont fait savoir dans leurs ouvrages de Fiqîh (droit) qu'il fallait lire "Subhané Rabbiké" comme invocation. [Durrul muhtar, Mérakil félah]

Hazréti Abdulghani Nablusi a déclaré :
(Modifier la lecture des invocations du Qour'an el kérim, c'est modifier volontairement le Qour'an el kérim). [Hadika]

Le sens de "Subhané Rabbiké":
Subhané Rabbiké, signifie: (Ton Seigneur, Celui qui t'a créé et qui t'a instruit. Le détenteur de la Perfection, et de toutes les formes inimaginables de supériorités, qui est au-dessus de toutes les êtres humains, IL est exempt de toute imperfection.). Alors que; "Subhané Rabbina" signifie : (IL est notre Seigneur, exempt de toute imperfection, Le Créateur des pécheurs et des désobéissants que nous sommes, et Celui qui nous instruit). Glorifier Allahu teala de toute imperfection, Le louer entre Ses serviteurs pécheurs, est une chose tellement déplacée, que cela est une évidence pour toute personne qui à du savoir et de l'intelligence. Donc, le degré de "Subhané Rabbiké" est beaucoup plus élevé du point de vue de la bienséance, et de l'éloquence comparé à celui de "Subhané Rabbina". C'est-à-dire qu'il est plus adéquat d'employer "Subhané rabbiké" au lieu de "Subhané rabbina" pour Le glorifier et L'exalter. Dans le verset Allahu téala S'exalte et Se glorifie, Lui-même. Est-ce que l'humain peut faire mieux que cela ? [Saadéti Ebediyyé]

Question: Il est écrit dans l'ouvrage "Tam Ilmihal", que réciter le verset Subhané Rabbiké en dehors de la prière et dans la prière, c'est très méritoire. Doit-on réciter ce verset dans la prière, avant les salutations finales, après Salli, Barik et Rabbéna ou pendant l'invocation ?
REPONSE:
Le verset "Subhané Rabbiké", se récite à plusieurs endroits. En voici quelques exemples:
1- Comme une sourate zammi.
2- Après la récitation du Qour'an el kérim.
3- A la fin d'une réunion conforme à la religion.
4- C'est aussi très méritoire de le réciter une fois la prière terminée, après l'invocation. On récite 11 ikhlas chérif, et une fois les deux Kul é'ouzou, et 67 Estaghfirullah, que l'on complète jusqu'à 70. Dix fois (Subhanallahi vé bi-hamdihi subhanallahilazim). On lit aussi le verset de Subhané Rabbiké. [S.Ebédiyyé]

Il est écrit dans "Durr-ul muhtar", qu'il faut terminer l'invocation après la prière, en récitant le verset Subhané Rabbiké.

Question: Il est rapporté dans l'ouvrage S.Ebédiyyé le hadis chérif suivant : (Réçoulullah "sallallahu aleyhi wa sellem", récitait après les salutations de la prière, le verset Subhané Rabbiké. Serait-il convenable de réciter ce verset après la prière ?
REPONSE:
Non, ça ne serait pas juste. Le but de mentionner ce hadis chérif et de montrer qu'il n'est pas correcte de modifier le verset Subhané Rabbiké, en Subhané Rabbina. Il est clairement indiqué dans S. Ebédiyyé, ce qui doit être lu après les salutations. On ne doit rien réciter entre la sounna et le fard, si ce n'est juste "Allahummé entessélam". Tout à la fin, on récite trois istighfar, un Ayat-el kursi et les tesbih (subhanallah, elhamdulillah, Allahu ekber). Introduire autre chose, réciter une autre invocation ou un tesbih ici, serait un bid'at (innovation, hérésie).

Dans l'ouvrage appelé "Islam Ahlaki (moeurs de l'islam), après avoir mentionné le hadis qui communique la récitation de l'invocation après avoir accompli la salat obligatoire ou entre la sounna et le fard, précise que ces invocations doivent être lu après les invocations de la prières, dans le madhhab Hanéfi. Il est aussi déclaré dans Saadéti Ebédiyyé que:
(Même si le fait de parler ou de faire une invocation ou de faire du dhikr entre une sounna et une fard, n'annule pas la salat sounna, elle diminue sa récompense. Seul est récité après la sounna; Allahummé entessélam.. Si quelque chose de plus est récitée, la salat sounna ne sera pas considérée comme accomplie à sa place. Certains savants ont même dit que la sounna serait annulée, et qu'elle devrait être refaite.)

Deuxièmement, nous ne pouvons pas nous conformer aux hadis pour accomplir nos actions. Nous devons suivre l'avis de notre madhhab (école juridique). Donnons quelques exemples:
1- Il est rapporté d'après un hadis chérif que tout animal venant de la mer est comestible. Ceci est vrai dans les trois madhhabs. Mais, suivant le madhhab Hanéfi, tous les crustacés et autres animaux marins ne sont pas comestibles, excepté le poisson.

2- Un autre hadis stipule que la prise de sang ou tout autre sang sortant du corps n'invalide pas l'ablution (woudou). Dans les trois madhhabs, il en est ainsi. Mais dans le madhhab Hanéfi, l'ablution est rompue lorsqu'on saigne d'une partie du corps. En tant que Hanéfi, nous obéissons au jugement de notre école, lorsqu'on saigne, notre ablution est annulée, donc on refait notre ablution.

3- Dans un autre hadis chérif, il est rapporté que; La prière sans la lecture de la sourate El Fatiha, la prière n'est pas acceptée. C'est pourquoi, il est obligatoire pour les Chafii de réciter la Fatiha derrière l'imam. Alors que pour les Hanéfi, c'est makrouh, proche de l'interdiction. Si l'on ne se conforme pas à l'avis de notre madhhab et qu'on cherche à suivre le hadis, on devient sans madhhab (hérétique).
 
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Date de mis à jour
21 Kasým 2024 Perþembe
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