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La réfutation par les savants d'Ahlu sounna de la croyance hérétique du Wahhabisme

Les savants de Ahlou sounna ont écrits de nombreux ouvrages réfutant la croyance des wahhabites. Une série de quarante savants de Ahlou sounna et leurs ouvrages sont cités ci-dessous.
1- Muhammed ibni Suleyman “rahmetullahi aleyh “ un savant chafiite de Médina Munawwara. Un de ses très précieux livre (Fatwa).

2- Ahmed Zayni Dahlan-i, “rahmetullahi aleyh “ Rayis-ul-uléma, Grand savant chafiite. Son ouvrage (Eddurarus-saniyya).

3- Moustapha Kirimi “rahmetullahi aleyh “. Son ouvrage : (Risalat-us-sounniyyin fir-reddi alel-moubtadi'ine).

4- Davoud bin Suleyman Bagdadi “rahmetullahi aleyh “. Dans son ouvrage (Munjid) voir au nom de 'Khalid'. Dans son livre (Minhat-ul-Wahbiyya).

5- Muhammed Ebu Zouhra, il décrit longuement dans son livre (Tarih-ul-mezahib-il-islamiyya) que les wahhabites et ceux qui les suivent sont des gens de ehlu bid'a.

6- Allâmé Ibni Âbidine “rahmetullahi teâla aleyh “. A la page 309 au 3è volume de son traîté de (Durr-ul-muhtar) il dit: “ Les sans-madhhab ou (éclectique), de nos jours se prétendent musulmans et accusent de mouchrik, c'est-à-dire de Kuffar, ceux qui ne suivent pas leur croyance. C'est pourquoi ils disent qu'il est sawab (oeuvre pieuse) de tuer les sunnites et leurs savants. En 1818, les sunnites ont été victorieux sur eux, ainsi les wahhabites ont été vaincues et humiliés.

7- Le Mufti de la ville de Zabid, Seyyid Abdurrahman “rahmetullahi teala aleyh “ dit : La lecture de ce Hadis est la preuve comme quoi ceux qui s'écartent de Ahlu sunna sont égarés. Le Prophète “sallallahu aleyhi wesselam “ a dit: “Un peuple surgira de l'Est de l'Arabie. Ils réciteront le Coran. Mais leur récitation ne descendra pas plus bas que leurs gosiers. Ils sortiront de l'Islam telle une flèche quittant la corde de son arc. Leurs visages seront rasés “. Une de leur importante obligation pour la majorité d'entre eux est de se raser la tête. Ils se rasent les joues et se laissent pousser une barbe pointue à l'extrémité du menton. Ce Hadis montre qu'ils ont dévié du droit chemin.

8- Zâhid-oul-Kawsari “rahetullahi teâlâ aleyh “, dans ses ouvrages intitulés : (Esseyf-us-sakîl) et (Makâlât), décrit les idées de Ibn Teymiyya et de Ibn Kayyim, et les réfutes.

9- Le 96ème Cheyh'ul-islam Seyyid Muhammed Atâullah efendi “rahmetullah teâlâ aleyh “. Son livre intitulé (Réfutation des Wahhabites) est très célèbre.

10- Dans le livre en turc (Muslimana nasihat) qui veut dire “conseil à un musulman “ on n'y trouve des réponses écrites trouvées dans les livres des savants islamiques en réponse au livre “Fath-ul majid “. Il existe une traduction en anglais de ce livre.

11- Le livre (Chéwahid-ul hak) du grand savant de Hayfa; Yusuf Nabhani ( Yusüf bin Ýsmail bin Yusüf Nebhani) “rahmetullahi teâla aleyh “, détruit les idées erronées d'ibn Taymiyya avec des documents solides.

12- Un autre livre très précieux de Yusuf Nabhani “rahmetullahi teâlâ aleyh “ intitulé (As-siham-us-saibé) réfute les sans madhhabs en apportant des preuves par des ayats (versets Coranique).

13- Le grand savant Chafiite et Mufti de la Mecque des années 1800 Ahmed Dahlan ( Ahmed bin Seyyid Zeyni Dahlan) répond avec des preuves dans ses deux ouvrages aux calomnies des sans madhhab (hérétiques), (Hulâsat-ul-kelam) et (Al-futuhat-ul-islamiyya).

14- IMAM-I SUBKI “rahmetullahi teâla aleyh “ dans son ouvrage (Chifa-us-sikâm), démontre par des preuves qu'il est permis de visiter le tombeau de Rasulullah (sallallahu teâlâ aleyhi wessellem) et des Waliys (saints vertueux) et de faire l'istighasa, (demande de secours, intercession, tawassoul, tachaffou) par l'entremise de, à travers eux (les Prophètes et les saints). Ce livre a été édité pour la première fois en Egypte dans les années 1900, par la maison d'édition Bulak.

15- Le frère de Ibn Abdulwahhab, Cheyh Souleyman Efendi, un des savants de Ahlu sunna, comprit que son frère Muhammad ibn Abdulwahhab avait formé un nouveau courant islamique, en réponse à ce dernier, il rédigea plusieurs ouvrages pour réfuter les écrits de son frère. Parmi ses livres (Sawaik-oul ilahiyya fir-reddi alel-wahhabiyya) est le plus célèbre. Imprimé en 1306 et en 1395 (1975) à istanbul.

16- Le Juge de la ville d' Alep en Syrie et savant Chafiite Muhammad bin Ali Zamlikani “rahmetullahi teala aleyh “, démontre dans son livre (Dourrat-oul madiyya) qu'il est parfaitement licite de pratiquer l'istighasa auprès des tombeaux des Prophètes (aleyhisselam).

17- Le Juge et gouverneur Ottoman de la province occidentale, Akhi-zâdé Abdulhalim bin Muhammad “rahmetullahi teala aleyh “ prouve dans son ouvrage intitulé (Riyâdüssâdâd fî isbat' il kéramati lil Awliya hâlalhayat wa bagh'dalmémat) que les awliyas sont toujours en possession de leur karamat (prodige), même après leur mort. Décédé en l'an 1013 de l'Hégire (m.1590).

18- Cheyh Hasan Djân Farouqi “rahmetullahi teala aleyh “ dans son livre écrit en arabe (Al'akaidous'sahiha fi tardid'il wahhabiyya) apporte la preuve que les wahhabites de l'Inde anéantissent l'Islam de l'intérieur. Ce livre a été imprimé en offset à Istanbul en 1994 par la maison d'édition Hakikat Kitabevi.

19- Le grand savant et waliy (saint, pieux) Assayyid Abdulhakim efendi “rahmetullahi teala aleyh “ à la fin de son livre intitulé (Kachekoul) écrit ceci: “- Le témoignage de millions de musulmans épris par l'amour du Prophète Muhammad “aleyhissalam “ ont obtenu lors de la visite de son tombeau les nî'mats* sans fin de Allahu Téâlâ. Le grand imam et la lumière de la oumma, l’imami a’zam Abû Hanifa Nouman bin Sabit, lorsqu’il visitait la tombe bénie de Raçoulullah (sallallahu aleyhi wassallam) commença par ces quelques verts: “ Ô toi, le meilleur des créatures, je suis venue pour toi. Je désire que tu sois satisfait de moi. Je me protège en cherchant refuge auprès de toi “.

* (la faveur divine, bienfaits, bénédictions)

20- L'ouvrage en Arabe (Sabil' ûn Najat) anéantie la croyance deviée et corrompue des wahhabites de l'Inde en apportant des preuves irréfutables. L’ouvrage fut imprimé pour la première fois en 1394 (1974) en Inde. Publié à Ýstanbul en offset.

21- Le livre en Arabe “Al-masail-oul-mountahaba “ dénonce et anéantit avec des preuves accablantes la doctrine mensongère des wahhabites de l'Inde qui essaient de la propager en vain parmi les jeunes. Il fut imprimé pour la première fois en 1391 (1971) au Pakistan et ensuite republié à (Istanbul).

22- L'ouvrage en Arabe (Al Habl-ul-Métine), explique l'obligation de suivre une des quatre écoles (madhhab), la véracité du Karamat ( prodige, grâce, don, privilège accordé par Allahu Téâlâ à certains de Ses Waliy) et la légitimité de tirer profit à travers les esprits (Rûh) des Awliyyas (saints serviteurs de Allahu Téâlâ) “rahmetullahi teala aleyhim ejmain “.

23- L'ouvrage (Fatawa-yûl haramayn), son auteur est un grand savant de l'Inde Ahmad Riza hân Barilawi “rahmetullahi teâlâ aleyh “. Il répond avec des preuves solides aux questions de la croyance hérétique des sans madhhabs (éclectiques, hérétiques) et des wahhabites. Il dénonce aussi les dérives et les méfaits causés à l'Islam par l'organisation islamique nommée (Nûdwat-ûl 'Ûléma). Cet ouvrage écrit en langue arabe, en 1317 (1898) fut ensuite édité au Pakistan puis imprimé en offset à Istanbul en 1397 (1977).

24- L'ouvrage intitulé (Al madaridj-ûs-saniyya firreddi alal-wahhabiyya-yi Hindiyya) en langue Arabe et Ourdou, écrit à Karachie au Pakistan. [L'ourdou est la langue nationale du Pakistan et l'une des quatorze langues de l'État indien.], répond aux wahhabites de l'Inde. Il a été imprimé par Hakikat Kitabevi en 1994 à Ýstanbul.

25- L'ouvrage en langue arabe et ourdou, (Tarik-ûn-nadjat), écrit par Cheyh Muhammad Djân Fârûkî en 1931 et édité dans la ville de Sind Haydarâbâd. Imprimé par la suite par la maison d'édition Hakikat Kitabevi en 1994 à istanbul.

26- L'un des savant de Makka-i Mûkarrama, Sûn'ûllahi Khalabi “rahmetullahi teala aleyh “ dans son ouvrage (Sayfûllah alâ man kazzaba alâ Awliyaillah) prouve que les Awliyas “kaddasallahu teala asrarahûmûl'aziz “ sont en possession des Karamats même après leur mort. Cet ouvrage a été écrit en (1117) de L'Hégire. Il est aussi démontré dans le chapitre Karahat du livre (Fatawayi Khayriyya) que le Karamat et le tawassoul sont permis.

27- Le savant Chah Ahmad Sayyid Dahlawi “rahmetullahi aleyh “ dans son livre (Tahkik-ul-hakkil-mubine) répond par des preuves à quarante fausses idées de la croyance wahhabites de l'Inde. A sa quarantième réponse il dit qu'Abdul Aziz-i Dahlawi, explique dans son tafsir de la Fatiha : [ “ Quand on demande l'aide de quelqu'un et que l'on compte uniquement sur lui sans se dire que cette personne a reçu l'aide de Allahu teâlâ, ceci est haram (interdit). Si au contraire, on compte uniquement sur à Allahu Téâlâ et l'on se dit que cette personne a reçu l'aide et la permission de Allahu Téâlâ, et que Allahu Téâlâ, SEUL, à le pouvoir de créer toute chose par une cause (sabab) et que le serviteur est aussi un moyen (une cause) par laquelle Allahu Téâlâ à créé tel ou tel évènement, ceci est licite. Les Prophètes (aleyhisselam) ainsi que les Awliyas en raisonnant de cette façon, ont demandé l'aide à d'autres gens salih (pieux). Demander de l'aide à quelqu'un en agissant ainsi, c'est comme demander de l'aide à Allahu Téâlâ)]. Il dit aussi que dans le tafsir de la sourate Abasa que :[ “- Incinérer le corps d'un mort, c'est privé l'esprit d'un endroit. Par contre enterrer le défunt, revient à attribuer à l'esprit une place déterminée. C'est pour cette raison qu'il est possible de profiter de l'aide de tel Waliy (personne pieuse et aimé par Allahu teala). Il est aussi possible de venir en aide aux morts. Ceci est impensable pour les corps réduits en cendre] ajoute-t-il.

Le grand savant Abdulhak-i Dahlawi dit dans la traduction de son ouvrage (Michkat); “-Le consensus des oulémas et des savants de fiqh (jurisprudence islamique) ont permis la demande d'aide, de secours, auprès des Prophètes et des Saints après leur décès. Les personnes vertueuses dotées d'une foi parfaite et de discernement ont trouvé cela juste. La plupart d'entre-eux ont acquit une foi parfaite grâce aux bienfaits reçus de l'esprit des défunts (appelé fayz). Ceux qui se sont élevés ainsi sont appelés (Ouwaysi). L'imami Chafii dit : “-Pour l'acceptation de mes invocations, la tombe de l'imam Musa Kazym est comme un remède. J'en ai fait beaucoup l'expérience “. L'imam Gazali à dit : “-Que l'on peut recevoir les fayz (bienfaits, bénédiction, rayonnement spirituel) d'une personne de son vivant par le biais du tawassoul, ces mêmes fayz peuvent-êtres aussi obtenus par le tawassoul après sa mort. “ 

Un des grands parmi les méchayikh, l’éminent Hazrati Abu Abdullah al-Kuraychi a dit : J’ai vu de leur vivant, l'aide de quatre grands awliya et que cette situation a continué après leur décès. Ces grands waliy sont Ma'rufi Karhi, Abdulkadir-i Guéylani, Ukayl-i Munbaji et Hayat bin Kays el-Harrani “kaddassallahu teala esrarahumul aziz “. Un des grands parmi les Awliya et savant spécialiste des sciences cachées (îlm-ul Batîn) Ahmad bin Zarruk dit; que Hazrat Abul' Abbas-i Hadrami ma demandé : “Lequel des deux awliya peut aider le plus, le vivant ou celui qui est décédé ?. Tout le monde a répondu que c’était, bien évidemment le vivant, Pour ma part, dis-je; c'est le waliy mort qui aidera davantage. Tu dis vrais, m'a-t-il répondu. Car de son vivant le wali est parmi les gens, alors qu'une fois mort, il se trouve “auprès “ de son Créateur. Ahmad bin Ukba Abul'Abbas Hadrémi, fait partie des grands Awliya. C'est écrit dans sa biographie dans (Djami'u karamat-il-Awliya) au nom de Démirbache.

Il est clairement dit d'après le Kur'an-il kerim et les hadisi charif que; “Quand une personne meurt, son âme ou (son esprit), ne meurt pas. L'âme garde tous ses sens, en cela elle reconnait et comprend tout ce que font ceux qui lui rendent visites. L'âme des musulmans vertueux ainsi que des saints “kaddasallahu teala esraréhumul aziz “ se trouvent dans des hauts degrés de leur vivant mais aussi après leur décès. Ils sont spirituellement proches de Allahu Téâlâ. Les awliya possèdent des karamats dans le bas-monde ainsi qu'après leur décès, dans l'au-delà. Celui qui est en possession de ces faveurs, de ces prodiges, c'est l'esprit, l'âme. L'âme ou l'esprit, ne meurt pas avec la mort de l’homme. C'est Allahu Téâlâ, Le Seigneur et Le Créateur des prodiges. Tout “Existe “ et se réalise avec la Volonté et l'Omnipotence de Allahu Téâlâ. Devant l'Omnipotence de Allahu Téâlâ, tout être humain mort ou vif, n'est rien. C'est pourquoi il n'est pas surprenant que Allahu Téâlâ face octroie un don (d'une faveur, un bienfait ) par le biais, l'entremise d'un de Ses bons et loyaux serviteurs à un de Ses adorateurs. Nous savons parfaitement et sommes tous témoins dans notre vie quotidienne des bienfaits et des faveurs que Allahu Téâlâ Crée et donne par l'intermédiaire de personnes vivantes. Un être humain n'est capable de créer quoi que se soit, qu’il soit vivant ou mort. L'homme (étant lui-même une créature) sert de moyen, il n'est qu'une cause à la création de Allahu Téâlâ.

Hazrat Mevlâna Abdülhakîm-i Siyâlkütî cite dans son ouvrage (Zad'ul labib) tiré du livre (Echi'at-ul-lama'at) de Abdulhaki Dahlawi que; ( Beaucoup de gens ne croient pas aux bénéfices tirés des gens de la tombe. Ils disent que les visites faites aux défunts sont uniquement dans le but de leur faire des dou'a (invocations) et de leur réciter le Qour'an. La majorité des grands savants de tasawwouf et des Oulémas de fiqh ont prouvé que l'on pouvait bénéficier de l'aide des gens de la tombe. Le consensus des awliya en possession de kachf (discernement) sont aussi de cet avis. De plus, la majorité de ces waliy ont fait savoir qu'ils avaient parfait leur foi en tirant profit des fayz (rayonnement spirituel) des âmes de ceux-là. On les nommes (Ouwaysi). “

Après cela, le Cheyh Siyalkuti dit: “Je n'arrive pas à comprendre, ceux que veulent dire ces gens par le mort ne peut pas aider. Car celui qui fait dou'a, demande à Allahu teala. Pour que son invocation soit acceptée, pour appuyer sa demande, il utilise simplement comme intermédiaire un être aimé par Allahu teala. Ya Rabbi ! donne moi aussi pour l'amour et l'estime que Tu portes à ton bien-aimé serviteur et dont Tu as comblé de Tes bienfaits. Ou bien, on peut dire en s'adressant à un être agréé par Allahu teala, en ces termes :- ( Ô le serviteur bien-aimé d' Allah, intercède en ma faveur auprès de notre Seigneur! demande pour moi ! en intercédant auprès d'Allahu teala pour qu'IL comble mon besoin, pour qu'IL satisfasse ma demande!). Celui qui donne, Celui à qui il est demandé, n'est autre que Allahu teala, le waliy (personne bien-aimée) n'est qu'un moyen, une cause (sabab). Cette personne est aussi temporelle, elle sera néant. Elle ne peut rien faire, elle n'a aucun pouvoir, ni force. Si le faite de demander et de croire ainsi était du chirk, et que cela voudrait dire que l'on s'en remet à un autre que Allahu teala, dans ce cas il aurait été interdit aussi de demander l'intercession dans l'invocation ou autre chose auprès d'un vivant. Dans notre religion il n'a jamais été interdit de demander une invocation ou autre chose à une personne vivante. Au contraire, il à été même dit que c'était mustahab (chose conseiller ou aimer de Raçoulullah “sallallahu aleyhi wassallam “). De tout temps cela a été fait ainsi. Ceux qui ne croient pas à cela et disent qu'après la mort les karamats disparaissent, doivent prouver leur parole.

Il est vrai qu'une partie des awliyas après leur décès son élevés au niveau de âlémi Qouds. C'est un lieu “auprès “ du Créateur ou ils oublient tout. Ils n'ont plus de relation, ni aucune information liée au bas-monde. Ils n'entendent pas les prières et les invocations. Ils ne peuvent être d'aucun moyen, d'aucune cause à quelque chose. Parmi les awliyas sur terre, on peut trouver aussi cet état de total déconnection avec la réalité, due à l'ivresse qu'engendre l'excès d'amour voué à leur Seigneur. On appel cela, le (madjzub). Si une personne réfute l'existence du karamat, cela n'a aucune importance. Elle ne peut prouver ce qu'elle dit. Le Livre Saint (Kur'ani 'l kerim), les hadis ainsi que les évènements durant des siècles démontrent qu'une telle personne n'a pas raison. Si un idiot, un ignorant n'attend pas que sa demande soit exaucé par Allahu teala mais prétend que c'est le waliy qui crée et fait les choses, et s'il formule son souhait avec cette pensée, il est évident qu'il faut le lui interdire d'agir de la sorte, même en le punissant. En mettant en avant ce cas, On ne peut pas injurier et blasphémer les savants islamiques et les musulmans pieux tels que les awliya. Car le Prophète Muhammad “sallallahu aleyhi wassallam “, lorsqu' il visitait une tombe, saluer le défunt. Raçoulullah “sallallahu aleyhi wassallam “ n'a jamais interdit la demande d'une chose à un défunt. Cela dépend de la situation de celui qui visite et de celui qui est visité, pour certains on formule des Dou'a et pour d'autres on demande de leur aide, leur intercession. Tout musulman sait que les Messagers “salawatullahi teala aleyhim ajmain “ sont vivant dans leur tombe. Personne ne peut contredire cela. Par contre, on entend des gens qui ne croient pas à ce que l'on puisse demander de l'aide à des saints, des biens-aimés de Allahu teala, et qu'ils peuvent le faire de leur tombe.

Abdulhaky Dahlawi, rapporte ceci dans son ouvrage intitulé (Djazb-oul-Qouloûb) : “-D'après Ibn Chayba : ' A l'époque de Hazrat-i Omar il y eu une grande sécheresse. Une personne vint auprès du Qabri Nabawiya (tombeau de Rasulullah) et dit : Yâ Rasulullah ! fait l'invocation de la pluie pour ta umma! (communauté). Nous allons tous périr. Il vît Rasulullah “sallallahu aleyhi wassalam “ dans son rêve qui lui dit: “Va voir Omar! et annonce lui la bonne nouvelle que la pluie va arriver. “ Ibn Djawzi dit qu' Il y eut à Médine une sécheresse. Des Compagnons sont venus auprès de Aycha “radiallahu anha “ en la suppliant. Elle ordonna de percer le toit de la pièce ou se trouve le mausolée de Rasulullah. Ils obéirent. Il plut beaucoup, au point que le Kabri Chérif (tombeau) fût mouillé. Ces deux nouvelles, montrent bien qu'à l'époque même des Sahabas, il était de coutume de demander de l'aide des tombeaux. De même que, en tant que moujtahid “ Hazrati Aïcha “radiallahu anha “ ordonna de demander l'aide des tombes. Rasulullah “sallallahu aleyhi wassallam “ aussi, fît la bonne annonce qu'il pleuvra, à celui qui demandera son aide par sa tombe. C'est pourquoi, ne pas croire au tawassoul ou istighasa (demande de secour) du tombeau de Rasulullah “sallallahu aleyhi wassallam “ serait renier le consensus de Ashabi Kiram (compagnons).

Dans (Hysn-ul-hasîn) il est écrit; Rasulullah “sallallahu aleyhi wassallam “ conseilla à un bédouin dont son chameau avait pris la fuite, de dire : “-Ô serviteur de Allah! Aidez moi! et que Allahu Teala vous fasse miséricorde. “ Et dans un autre Hadisi Charif, il est recommandé de dire lorsque l'on se trouve, “ Dans un lieu effrayant, Dites trois fois (Ya ibadillah estaghissouni, Yâ ibadillah estaghissouni, Yâ îbadillah estaghissouni): Ô les serviteurs de Allahu Téâlâ venez moi en aide “. Cette invocation a beaucoup été expérimentée. Dans un autre Hadisi Charif, rapporté par At-Tirmidhi, An-Nissaï, Ibn Maja et Al Hakem “rahmétullahi teala aleyhim ajmain “ d'après Osman Ben Hounaïf “radiallahu anh “ un aveugle vînt trouver l'Envoyé de Allah “sallallahu aleyhi wassallam “ : “Ô Messager de Allah! Invoque Allahu Téâlâ en ma faveur pour qu'il me rende la vue. -Ou bien je te laisse (faire), répondit le Prophète, -O Envoyé de Allah! reprit l'homme, la cécité m'a rendu la vie très pénible. -Va faire les ablutions, accomplis deux raka'ats dit notre cher Prophète (sallallahu aleyhi wassallam), puis invoque ainsi: “-O Allah! Je Te demande et je m'adresse à Toi par notre Noble et Bien-aimé Prophète Muhammad “sallallahu aleyhi wassallam “, le Prophète de la miséricorde. Ô Muhammad! Je m'adresse au Seigneur par toi, pour qu'IL comble mon besoin (on cite le besoin clairement...), Ô Allah! fait qu'il intercède en ma faveur “.

Notre Prophète disait toujours dans ses prières: “Allahumma inni as’aluqué bi-hakkissailiné aleiké “, c’est-àdire, “Ô mon Allah, je Te demande au nom des gens dont Tu acceptes les demandes! “ et il nous recommandait de prier de cette manière. Pendant qu’il enterra Fâtýma, la mère de Hadrat Alî avec ses propres mains bénies, il dit: “Ighfir li-ummi Fâtimaté binti Assed wa wassi aleihâ medhâléhâ bihakký nabiyyika wal anbiyâillézina min qablî innaka arhamurrâhimîn “. Cette prière signifie: “Ô mon Allah! “

Pardonne les péchés de ma mère Fâtýma binti Asad! Elargis la place où elle se repose! Au nom de Ton Prophète et de tous les Prophètes venus avant moi accepte ma prière! Tu es le plus Miséricordieux des miséricordieux.

Chaque musulman dans sa Prière s'adresse à Raçoulullah ainsi (Assalamou alayka ayyuhan-Nabiyyu!). Pour les sceptiques en guise de réponse cela devrait leur suffire. De même cela démontre qu'il est permis de faire le (Rabita). Faire le Rabita avec les Awliyas, est comme l'exemple du vieillard myope qui utilise des lunettes pour mieux voir. Le 35è ayat el karim du Chapitre Al-Maidah ( Ô les croyants! Craignez Allah, cherchez le moyen de vous rapprocher de Lui...) montre qu'il est nécessaire de chercher un grand âlim (savant) pour pouvoir obtenir les Fayzs (bienfaits) de Allahu Téâlâ. Dans l'ouvrage (Tawali'ul anwar), il est dit : “-Lors de la visite de Raçoulullah “sallallahu aleyhi wassallam “, il faut écarter de son coeur les pensées du bas-monde. Il faut uniquement se focaliser sur l'aide de Raçoulullah. Les pensées terrestres empêchent le secours, l'assistance. Il faut avoir à l'esprit que Raçoulullah “sallallahu aleyhi wassallam “ est bien vivant dans sa tombe, qu'il reconnait bien ceux qui lui rendent visite, que toutes les demandes sont exaucées avec la permission de Allahu Téâlâ, que seulement par son intermédiaire il est possible d'atteindre la satisfaction de Allahu Téâlâ. Dans l'ouvrage (Mousnad) de l'imami a'zam Abu Hanifa, il est rapporté d'après Abdullah ibni Omar que: “-Celui qui visite le tombeau du Messager de Allah, doit s'approcher par la direction de la Qibla. Il doit tourner le dos à la Qibla. Le visage face à la tombe. Ensuite, il doit dire (Assalamou alayka ayyouhan-Nabiyyou wa rahmatullahi wa barakatouh). Ibni Hajari Makki fait savoir qu'une visite debout est plus louable que celle faite en étant assis. Un des savants Hanafite en Fikh qui se nomme Rouknouddine Abû Bakr Mouhammad Kirmani a dit: “Lors la visite de la tombe de Réçoulullah, la main droite doit être posée sur la main gauche comme dans la Salat. “ Il est moustahab (acte méritoire) de se maintenir à une distance de 4 zrâ (2 mètres) de la zone. La traduction d'une partie du livre de (Tahkik-ul-hakkyl moubine) s'achève ici. Chemsouddine Muhammad Kirmani est un autre savant, décédé en 1384.

28- Dans les pages 66, 107, et 386 du livre de (Fath-ul-majid), il est écrit que l'on doit faire l'ijtihad à toute époque. A la page 387 et 390 , il est dit: “Ceux qui suivent un madhhab doivent connaître les preuves de leur madhhab. S'ils ne les savent pas, ils deviennent mouchrik. A la page 432, ils se contredisent en déclarant que les ignorants n'ont pas le droit de faire de l'ijtihad. Dans les pages 78, 167, 183, 503 et 504, il est écrit que; celui qui demande l'intercession (la chafaa) d'un mort devient mouchrik. Il est dit que prétendre recevoir un bienfait par le biais d’un prodige venant d'une personne décédée, est du Chirk. il est écrit aux pages 115, 140, 173, 179 et 220, que les musulmans idolâtrent les Saints. On peut lire aux pages 133, 134, 136, 139, 140, 173, 484 et 485 que s'attendre à recevoir des bénédictions (baraka) et des bienfait des tombes est du chirk. Aux pages 143. 191 et 503, il est dit; demander une invocation de la part d'un défunt c'est du chirk. Aux pages 169. 179. 416 et 503, il est écrit, le mort ne possède plus de sens, il ne peut rien entendre. Aux pages 222. 223. 234. 247 et 486, on peut lire, Visiter les tombeaux des Saints et espérer un quelconque profit est du chirk. Aux pages, 181 et 211; il est écrit: Demander le chafâ'at (intercession), c'est de l'associationnisme, du chirk. Aux pages 258. 259 et 260, il est écrit: Il est interdit de s'approcher de (Houjra-i saadet) pour saluer Raçoulullah. A la page 486, il écrit que Les Sahaba “radiyallahu teala aleyhim ejmain “ tournaient le dos au mausolée de Raçoulullah pour faire le dou'a.

Des siècles avant, les savants de Ahlu Sunna ont répondu à ces calomnies. Nous citerons parmi ces réponses, Hazrati Kâdi Iyad et son ouvrage (Ach-Chifâ), le mouhaddis (savant de hadis) âlimi Abdul'azimi Munziri et son livre (At-targhîb wat-tarhib), Waliyyouddini Tabrizi (Michkat-ul-Masabîh), imami Kastalani (Mawahib'ul-lédounniyya), imami Souyouti avec (Djami'ous-saghir), AbdulWahhabi Charani et son ouvrage (Al’yawakît-wal-djawahîr), imami Chemhouddini et son (Khoulasât-oul-wafa), Abdulghani Nablusi et son (Djam'oul ésrar), seyyid Ahmad Dahlan avec (Takrîb'oul- oussoul), Fahrouddin Razî et son (Métalib), Ibni Hajjari Makki et (Tuhfat'ouz-zouwwar), Ibni Hadjari Askalani (Fath'oul bari), Chihabouddin Haffadji (Charh'i chifâ), Allama Khalil Maliki avec (Mansak), Muhammad Zarkani Mâlikî dans son (Charh'oul mawahib), imami Mounawin avec (Charh'i chamâil), Mustafa Chatti Hanbali avec (Noukoul'ouch-char-iyya fir-raddi alalwahhabiyya), Abdoul Yâfi et (Nachr'oul mahasin), seyyid Mourtada Hanafi avec (Charh'oul ihyâ), Yusuf Nabhani et son (Saadéti darayn), imami Kastalani et son (Masalik'oul hounafa), imami Ahmad avec son (Kitab'uz-zuhd), Abû Muhammad Khalil et (Hilya-tul-Awliya), Ibni Djawzi avec (Safwat-tous-safwa), Lâlkai avec (Kéramat-ul Awliya), Ibni Hajjari Makki et son (Fatawa-i hadisiyya) et (Al djawhar-oul mounzam), allama Abû Abdullah Mâliki et de Cheïkh Kilâ les ouvrages (Misbah'uz zulam), Nouréddin Alî Chafi avec (Boughya'toul ahkam), Yusuf Nabhani et son (Houjja'toullahi alal âlémin), Tâhir Sumbul Efendi et (Al intisar lil Awliya il abrar), Nurreddin Ali Chemhouddin avec (Djéwahir ul akdayn), Hasan Adwi Misri et son (Nafahati Chaziliyya), Abdulwahhabi Charani et ses livres (Ajwibat ul mardiyya) et (Bahr ul mawroud), Mustafa Bakri avec (Bar' ul askam) et encore du même auteur (Lam' u bark îl makamat), Abdulghani Nabloussi et son (Kachf'-un nour), Ahmad Zarrûk Maliki et (Charh'hi Hyzb' il bahr), Allâmé seyyid Alawi et son ouvrage (Djila uz zulam fir raddi alan Nadjd'illazi-adallal-awam), et Cheyh Fadli Rasul Badayi avec (Sayful Djabbar) et enfin l'ouvrage (Tarihi Wahhabiyyan) de cheikh Ayyub Sabri Pacha (m.1878) un éminent savant renommé parmi les hommes de science.

Lors de la visite d'une tombe, l'âme ou l'esprit du défunt réfléchit sur l'esprit du visiteur comme dans un miroir. Si l'esprit du visiteur est supérieur à celui du défunt, le visiteur ressentira une gêne, son cœur sera oppressé, cela sera un désavantage pour lui. C'est pourquoi, au commencement de l'islam les visites des tombes furent interdites. Par la suite, les visites furent autorisées, parce qu’on trouvait aussi des Musulmans dans les cimetières. Le Hadis chérif suivant: (Celui qui visite ma tombe, c'est comme s'il me rendit visite de mon vivant) ordonne la visite de Houdjar-i sé'adet pour en tirer les bénédictions. Quiconque rendait visite Réçoulullah de son vivant, le quitter en ayant été gratifié par sa bénédiction. Ce Hadis-i Charif montre que ceux qui visitent le tombeau béni de Réçoulullah “sallallahu aleyhi wassallam “, recevront les mêmes bénédictions en la quittant.

Parmi les grands savants islamiques qui ont prouvé par des documents à l'appuies, qu'il était bien permis de demander par le biais du tawassoul, à Allahu Téâlâ, l’absolution et la miséricorde en visitant la tombe des Awliyas. Parmi ces éminents savants, on peut mentionner Abdulkadir-i Géylani, Muhiyddin-i Arabî, Takkiyyouddin-i Alî Soubki, Ahmad ibni Hajjar-i Makki et Abdulghani Nabloussi “rahimahoumoullah “. Hazrati Youssouf Nabhani dans son ouvrage (Chawahid-oul haq) à repris multitudes d’extraits tirés de ces grands savants accompagnés d’innombrables preuves qui ont humilié les Wahhabites de l'Inde. De cet ouvrage en arabe, 50 pages ont été imprimées dans le livre (Ûlama-oul muslimin) en 1972. Les jeunes gens doués d'intelligence en lisant cela, comprendront ceux qui sont sur la bonne voie et ceux qui sont dans la voie de l'égarement.

Dans le livre de (Rachahat) d'Alaouddin-i Attâr “kuddise sirruh “ il est dit que; “ Le degré de fayz (rayonnement spirituelle) que recevra celui qui visite les cimetières où reposent des Awliya “rahmatullahi teala aleyhim ajmain “ dépendra de son attachement vis à vis du défunt à qui il rend visite, de la profondeur de son respect et de sa bienveillance (tawajjuh) à son égard. Les visites des tombes ont beaucoup de bienfait, de plus la distance n'est pas un obstacle pour celui qui montre un dévouement à l'esprit d'un Waliy. Behaouddini Bouhari ordonna de faire le tawajjuh (attachement par la pensée) directement à Allahu Teala [pour celui qui en est capable de le faire, qu'il le fasse directement vers Allahu Téâlâ]. La visite des tombes des Saints est fait dans le seul but de se rapprocher de Allahu Téâlâ. L'esprit du waly n'est qu'un moyen pour aboutir à une totale dévotion à Allahu Téâlâ. Lorsque l'on fait preuve de modestie (tawazu) envers les gens, cela doit être uniquement dans le but de plaire et de se rapprocher de Allahu Téâlâ. Car la modestie envers les gens n'est acceptée que s'il est fait uniquement par recherche de l’agrément de Allahu teala). Pour acquérir les (fayz-i ilahi) faveurs divines, directement par le biais du tawajjuh vers Allahu teala, il faut que le cœur reste éveillé [loin de l’insouciance, ( ghafla) et de tout péché] et qu'il soit purifié de toute pensée liée au bas-monde. Ceux qui ne sont pas ainsi, ainsi que les gens de bid'a et ceux dont les coeurs sont noircis et opprimés par les péchés ne peuvent faire le tawadjdju à Allahu teala. De telle personne ne aboutir aux fayzi ilahi (faveurs divines). Ces gens là, en obéissant au hadisi charif suivant (La’yese' ûni..) doivent chercher et trouver des guides spirituels et se tenir auprès d'eux avec décence, afin de bénéficier des bienfaits divins à travers ces personnes 'kamil' (parfaite, saines et vertueuses) qui ont acquit les faveurs de Allahu Téâlâ et qui sont les véritables héritiers de Réçoulullah effendi. Dans le cas ou il est impossible de trouver de tel véritable conseillé, il faut être vigilant et ne pas se laisser tromper par les gens de tariqa et par les faux cheykh de tariqa ignorants, qui ne font pas la différence entre la foi authentique et l'incrédulité.

Adullahi Dahlawi dans sa huitième lettre écrit ceci : “Faites le tawajjuh sur l'esprit de ce pauvre! ou bien sur celui de mirzâ Mazhari Djani Djanan en visitant sa tombe. En s'attachant à lui, ainsi vous atteindrez les fayz (faveur, bénédiction) de Allahu Téâlâ. Il est plus utile et plus bénéfique que des milliers de vivants de notre époque. “ A la page 58 de (Makamati Mazhariyya) il dit: “Visite les tombeaux des awliya et implore les pour qu'ils te donnent des fayz! Offre leur, à leur âme bénie, tes récompenses provenant de la lecture des Fatiha et des salawat, fait d'eux des wassila (moyen) pour atteindre la satisfaction de Allahu Téâlâ. Car, l'acquisition de la félicité cachée et apparente est lié a ces wassila (moyen, intermédiaire). Mais il est difficile d'obtenir les bienfaits par les coeurs des saints, sans avoir préalablement purifier son cœur. C'est pourquoi, Hâdjé Bahauddin “kaddasallahou teala sirrahul'aziz “ a dit qu'il est préférable, avant, de demander à Allahu Téâlâ de nous accorder la possibilité d'obtenir des fayz par l'intermédiaire des cœurs des ses Awliyas). Les Wahhabites et certains hommes de religion séduits par ceux-là, disent que c’est un péché de célébrer le mawloud. Le faite qu'ils disent cela et qu'ils pensent ainsi, ils commettent eux-mêmes un grand péché. Hazrat Ahmad Sa'îdi Farûki dans sa 37è lettre nommée (Maktubati Ahmadiyya) leur a répondu avec des documents, en rédigent même un livre. Ainsi que Yusuf-i Nabhani “kaddesallahu teala sirrahul aziz “ à la page 233 dans son ouvrage (Hudjdjat-ullahi alal' âlémine fî moudjizati Sayyid'il Moursaline) et à la fin du livre (Al basair li munkirit tawassoul-i bi' ahl' lil makabir) et aussi dans ( An' nighmatul kubra alal além fi mawlidi sayyidi waladi Adam), il est clairement prouvé que la célébration du mawloud est bien légitime et même très méritoire. Ces trois ouvrages ainsi que les quatre ci-dessous ont été imprimés à Istanbul. On ne doit pas interdire la lecture de la célébration du mawlud, on doit par contre veiller à ce que la lecture du mawloud ne soit pas dite avec taghanni (d'une façon mélodieuse, en chantonnant) et que les femmes puissent assister à la célébration en écoutant, mais tout en étant séparées et cachées des regards des hommes.

29- Un des savant de Damas, Cheikh Abû Hâmid bin Marzûk “kaddessallahu teala sirrahul aziz “ dans son ouvrage (Atta' akkoub ul moufid) ainsi que dans (At tawassul' ou bin Nabi wa bis' Salihin) et au 2è volume de (Al baraat oul ach' ariyyîn), répond a ibn taymiyya, ibn Kayyim et au fils de Abdulwahhab.

30- Un ouléma parmi les savants de Baghdad, Cheikh Djamil Sidki Efendi, dans son ouvrage (Al fadjr ous' sadik fir Raddi alal mounkiri-t Tawassouli wal hawarik) ridiculise les wahhabites.

31- Hazrat Mustafa Bin Ibrahim Siyami, Un des savants de Thaïlande, répond aux wahhabites de son pays, par des preuves à l'appuis dans son livre intitulé (Nouroul Yaqîn).

32- Un des savant de l'Inde, Muhammad Abdurrahman Silhati, montre dans son ouvrage (Sayfoul abrar 'il maslûl) que les wahhabites sont égarés, dévoyés.

33- Un des ouléma de l'Inde, le moufti Mahmoud Sahib explique dans son ouvrage (Raddi wahhabi' yi Hindi) la voie de Ahlu sunna et réfute les wahhabites.

34- Muhammad Hilmi Efendi de Dârend “rahmetullahi teala aleyh “ écrit et donne des réponses très précieuses dans son ouvrage (Mizan' uch- chari'a Burhan' out-tarika) aux attaques de certains contre les savants de tassawwouf. Il étudia à Istanbul auprès de Ziyaouddin Efendi de Gumushane et ensuite auprès de Hadji Ahmad efendi de Siwas. Décédé en 1916.

35- Mâlik Bah, Le proviseur du collège (Madrasat oul' irfane) de la ville de Koutiala du Mali, dénonce tout en leur donnant des nasihat (conseils) à ces derniers, dans son ouvrage (Al hakaik' oul islamiyya) les dérives sectaires et le mal que cause le wahhabisme source de division.

36- L'orateur et le professeur de la moquée Sultane à Hamad en Syrie, Allama Muhammad Hâmid explique en long et en large dans son ouvrage (Louzoum' ou ittiba' i- mazahib' il- aimma) ce qu’est le madhhab hanafite et démontre la nécessité d'adhérer à une des quatre écoles. Ce livre a été écrit en 1968 et a été en 1984, édité en offset à la fin du livre (Miftah' oul- falah) à Istanbul.

37- L'ouvrage très connue (Nafahat' oul- qourb wal 'ittisal bi ' isbatit ' tasarroufi, li Awliya' illahi teala wal karamati bâ' dél intiqal) de Cheikh Ahmad Hamawi hanafi.

38- Cheikh Ahmad Bâba, professeur de l'école “Madrasa-i wataniyya “ du Gana, répond dans son ouvrage (Sayf ' oul Hak) par des preuves aux questions des wahhabites.

39- Les anglais pour détruire l'islam et l'anéantir de l'intérieur ont constitué une organisation de missionnaires. Ces missionnaires ont attaqué et jeté l’opprobre sur l'islam et les savants islamiques en écrivant des ouvrages ignobles. Ils les ont ensuite distribué gracieusement dans les pays musulmans en apposant dessus le nom des hommes de religion corrompus. Les savants de Ahlu sunna ont répondu à ces calomnies et ainsi contribué à la défaite de la politique anglaise. Parmi ces réponses, on trouve l'ouvrage (Misbah' oul an'am wa djila'oul zoulam) écrit par le Cheikh Habib Alawi bin Ahmad bin Haddad. Publié en 1216 et Imprimé à Istanbul en 1325 de l'Hégire. Au côté de ce livre on trouve aussi l'ouvrage (Djawazout' tawassoul) de Cheikh Ahmad bin Zayni Dahlan, qui fut édité pour la deuxième fois par la maison Hakikat kitabevi en 1416 (1995) et distribué dans le monde entier.

 
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Date de mis à jour
21 Kasým 2024 Perþembe
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