Il est permis de prélever un organe d'un être vivant ou mort. Car sauver un organe et aussi nécessaire que de sauver une vie. En cas de nécessité la plupart des interdits deviennent (moubah) autorisé. Il est (haram) interdit de couper une partie d'un vivant ou d'un mort, c'est considéré comme une torture. Mais en cas d'obligation, cet interdit s'annule. Parce qu'il est écrit dans le livre de droit islamique [MADJALLA] que " En cas de nécessité, ce qui est interdit devient licite."
Dans un autre livre de droit islamique nommé [ Al Hadyul Islami ], il est dit : "_Si un médecin spécialiste et un docteur musulman suggèrent que la seule solution pour la guérison du malade est le don d'organe d'un vivant ou d'un mort, alors dans ce cas la transplantation d'organe devient licite. Sans distinction d'appartenance religieuse.
Par ailleurs dans un autre ouvrage juridico-islamique appelé [ ACHBAH ], on peut lire qu'il est permis de retirer du ventre de sa mère décédée, après une opération (césarienne), un enfant vivant. L'imam-i a'zam Abu Hanifa (rahimeullah) a ordonné une césarienne afin de retirer l'enfant du ventre d'une femme morte. Cet enfant à était sauvé et a vécu longtemps.
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