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Djémaat-ut-Tébligh

On voit dans les pays islamiques des groupes de gens appelés (Djémaat Tébligh), sermonner et conseiller les musulmans. En partant de l'Inde, du Pakistan, ils parcourent le monde par groupe de trois, cinq personnes. Ils disent propager l'islam. Ils prétendent suivre la voie des Compagnons. Parmi eux, certains disent qu'ils sont Hanafi et aussi qu'ils apprécient beaucoup ibn Teymiya. Même si leurs paroles sont justes et utiles, leur mutisme quant à la non-évocation des noms et écrits des savants d'ahlu sunna, ainsi que le faite de passer sous silence une partie de la science de ces savants, suscitent le doute et l'inquiétude chez certains hommes de religion de l'Inde et du Pakistan qui les mène ces derniers à qualifier ce groupe comme hérétique.

Ils se font appeler (Djémaatut – tébligh). Leur siège est à Delhi. [Ils ont aussi d'importantes agences dans les villes de Karachi et de Lahore au Pakistan]. Là où ils vont, ils insistent beaucoup sur la pratique de la Salât(prière). Leurs discours sur la Foi sont importants et utiles. Ils appellent cela en langue Urdu, (Kest). Ils disent que le fondateur de leur organisation est un Hindou du nom de Mawlana Muhammad Ýliyas. Cet homme naquit dans la ville de Kandla, en l'an 1303 de l'hégire et en 1886 de l'ère chrétienne. Il était l'élève de Rashed Ahmad Kankuhi. Il est dit à la page 43 et 49 du livre (Invitation à la foi) de «Mawlana Ýliyas Uranki» un des proches élèves d'Ýlyas, que ce dernier était resté auprès de son maître pendant dix ans. Après le décès de Rashed Ahmad, en l'an 1323 de l'hégire[calendrier grégorien. 1905], Il continua son apprentissage auprès de Halil Ahmad Séharenpuri, ce dernier décéda en 1928, dans la ville de Médiné-i Munawwara. Ce dernier dans son ouvrage en langue Urdu, écrit que iblis est plus savant que Rasulullah. Rashed Ahmad à la page 51 de son livre «Barahin-i qati'a», dit que Khalil Ahmad à loué ce recueil et qu'il le conserve dans un endroit appelé «Beyti ayn-i islam». Rashed Ahmad était le maître de Hadji Ýmdadullahi Médéni. Hadji Ýmdadullahi est décédé à la Mecque en 1899. Rashed Ahmad étudia d'abord auprès de Ýsmail Déhlawi. Ce dernier, traduisit en langue Urdu, le livre «Kitabut Tawhid» de Mohammad ibn Abdulwahhab, qu'il intitula «Taqwiyat ul iman». Il dit à la page 18 de son recueil: «Rasulullah est mort, son corps à pourri, il est devenu poussière. Celui qui croit à l'intercession de Rasulullah le jour du Jugement Dernier deviendra mécréant, il sera moushrik». Un autre des maîtres d'Ýlyas est Ashraf Ali Tahanawi, celui-ci est l'un des maîtres de Hadji Ýmdadullah disciple de la tariqa Tcheshtiya. Ce dernier, dans la première partie de son ouvrage en Urdu appelé «Bahishti ziwar», dénigre avec par des propos très laids la grandeur de Rasulullah et le rabaisse au degrés de ceux des enfants, des fous et des animaux. Les quatre maîtres d'Ilyas ont à travers leurs ouvrages et par leurs écrits fait tomber les musulmans dans la stupéfaction. Ilyas loue ces derniers, les exaltes et leur voue une admiration exagérée. Il dit d'eux qu'ils sont les grands saints, les maîtres et guides de l'époque, il les désigne comme des Awliyas, des Qutbs. La page 114 de son ouvrage (Mélfûzâtý Hazrat. mewlânâ Ýlyâs rahmetullahi aleyh), sont rempli de toutes ses sortes d'éloges. Il dit à propos de Cheyh Rashed Ahmad, que s'il ne l'avait pas vu, son cœur n'aurait jamais acquit la certitude. Quand je me réveillai dans la nuit, j'allai dans sa chambre, je regardai son visage puis je retournai me coucher. Pareil au sang qui coule dans mes veines, son amour à empli tout mon corps, dit-il. Ses paroles sont inscrites à la pages 44 et 49 de son livre «Méwlana Ilyas uranki». Il est dit dans l'interprétation du dernier verset de la sourate (Al-Mujadalah) «Tu n'en trouveras pas, parmi les gens qui croient en Allah et au Jour dernier, qui prennent pour amis ceux qui s'opposent à Allah et à Son Messager, fussent-ils leur pères, leur fils, leurs frères ou les gens de leur tribu. Il a prescrit la foi dans leurs coeurs et Il les a aidés de Son secours. Il les fera entrer dans des Jardins sous lesquels coulent les ruisseaux, où ils demeureront éternellement. Allah les agrée et ils L'agréent. Ceux- là sont le parti d'Allah. Le parti d'Allah est celui de ceux qui réussissent.»

Toutes les personnes du Djamaatu -Tébligh, exaltent et louent beaucoup Ilyas et ses maîtres. Quand ils entendent et prononcent leur nom, ils disent ''rahmétullahi aleyh''. Ils propagent partout leurs ouvrages mentionnés plus haut. Pour réfuter les Djémaat Tébligh et démontrer qu'ils sont égarés, les savants d'ahlu sunna ont écrit beaucoup de livres. Les Djémaat Tébligh n'ont jamais pu répondre à ces écrits. Abdulalim Siddiqi, à écrit que Ilyas et ses maîtres étaient en train de détruire l'islam de l'intérieur. Ceci est longuement écrit à la fin des ouvrages suivants, (El-mustanad) et (El-mutanabbî-ul-Kadyânî) et (El-ustâz-ul-Mevdûdî) et (Ed-déwlét-ul-Mekkiyya) et aussi (Hédiyyet-ul méhdiyyîn). Ces cinq livres sont tous en langue arabe. Ils ont été réimprimé à Istanbul en 1975 par la Maison d'Édition Haqiqat Kitabevi.

Ilyas est décédé en 1944. Son fils Mohammad Youssouf lui a succédé. Youssouf est né en 1917 à Delhi et mort en 1974 à Lahore. Il a été inhumé à Delhi. Son ouvrage en 3 volumes nommé «Hayatus - Sahaba» a été traduit en turc et publié en 1975. L'auteur de cet ouvrage vante beaucoup les mérites des Compagnons, c'est pourquoi celui-ci attira les approbations des lecteurs. Mais comme dit le dicton « Le reflet de l'homme sont ses actes et non ses paroles». Celui qui aime et croit à la grandeur des Compagnons doit suivre leur voie. Leur voie est celle que les savants d'ahlu sunna ont montré. Le signe de l'amour pour les Compagnons, c'est d'apprendre les livres de Fiqh(Droit islamique) d'un des quatre madhhabs d'Ahlu sunna, d'œuvrer à la propagation de cette science et de s'y conformer dans sa vie.

Celui qui succéda à Mohammad Youssouf, s'appelle sheyh Ýn'am ul Hassan, professeur de hadith à l'école Mazahiri Ouloum de la ville de Saharanpur en Inde. Abul Hassan Ali Nadwi, le chef de l'organisation islamique «Nawdat'ul uléma» créée en 1891, dans la ville de Luknow en Inde, ce dernier après avoir loué l'Imam Ahmad Rabbani de Sarhand et ses oeuvres, dans son ouvrage ''Ad dawat ul islamiyya'' imprimé à Luknow en 1975, il vante et exalte aussi Ismaïl Dahlawi, tué en 1246 de l'héjire, 1830), ainsi que Nazir Huseyn Dahlawi (mort en 1902), de même, il fait l'éloge d'un des maîtres de Hajji Imdadulullah, sheyh Muhammad Kasim Nanawtawi, le fondateur en 1871 de la madrasa (Etablissement d'enseignement dépendant de l'autorité religieuse) à Deobend, enfin il loue entre autre beaucoup Ashraf Ali Tahanawi(mort en 1943), ainsi que Muhammad Ilyas le fondateur de Djamaat Tabligh.

En lisant la traduction persan de «Taqwim' ul bayan» faite par Muhammad Kasim Nanawtawi (mort en 1899), du livre «Taqwiyat' ul iman» de Ismaïl Dahlawi, imprimé au Pakistan en 1976. Nous avons appris que Ismaïl était autant ignorant que stupide. Nous avons bien compris que c'était un sans madhhab qui s'efforcer de corrompre la vérité en y associant le faux. Qu'Allahu teala préserve les musulmans d'être trompés et de succomber à la calamité éternelle en lisant de tels écrits aberrants, ! Amine.

Dans la ville de Malappuram dans la Province de Karala, au sud de l'Inde, l'un des savants d'Ahlu sunna Sheyh Mawlawi Abû Ahmed dit au numéro neuf et aux numéros suivants de la revue mensuelle (Al – muallim) publié au mois de Chawwal en 1979 par la «Djémiyat' ul ûléma'' du nom de Samasta, sous le titre, ''la suspicion du kashf' (dévoilement initiatique) dans laDjamaat ut -Tabligha'', ce qui suit:
«Différents groupes ont émergé dans les régions du nord de l'Inde, ils disent vouloir rénover et propager la religion partout. Beaucoup de gens se joignent à eux à cause de leur discours doré, sans avoir préalablement étudié leur croyance ni celui de leur fondateur. Lorsqu' ils découvrent le fond de leur pensée, nombreux sont ceux qui les quittent et relatent leurs mensonges et leurs tromperies. S'il l'on se réfère à l'histoire, on dénombre beaucoup de gens déviés de même acabits. Ce sont de malheureuses personnes, captivés par leur nafs et leur fausses pensées. Ils donnent comme bon leur semble de fausses interprétations aux preuves islamiques. Ils glissent vers les idées corrompues d'ibn Teymiya et de ibn Abdulwahhab de Najd. Ceux qui n'ont aucune science sur l'islam, croient ces derniers sur la bonne voie. Ils supposent qu'ils rendent service à la religion. Cette voie parmi les groupes égarés est fondé par méwlana Ilyas. Il se sont appelés «Djémaat-ut-Tébligh». Ils parcourent le monde. De par leur culte, leurs tenues vestimentaires et leurs paroles attrayantes, ils paraissent comme des personnes pieuses attachées à leur religion. Ils ne révèlent jamais leur croyance, ni la voie qu'ils suivent. Ils ont commencé à semer leur graine sur les terres de Karala. Les savants de (Samasta Karala), ont commencé à les combattre en divulguent; leurs ouvrages, leur croyance, leur apparition et la vie de leur leader ainsi que sa voie. Ceux qui examinent ceux la, reconnaissent leur ruse et comprennent que les Djémaat-ut-Tébligh sont de ahlu Bid'a et qu'ils appartiennent aux groupes innovateur. Ces savants ont écrit une Fatwa sur eux, comme quoi ces gens sont séparés du groupe sauvé appelé Ahlu sunna wal djamaa, et qu'ils sont sur la voie de Bid'a et de l'égarement. Cette Fatwa établie par les savants d'Ahlu sunna du nord et du sud de l'Inde ainsi que de l'île de Ceylan(Sri Lanka) à pris la forme d'un consensus(ijma'). De même, nous allons avec l'aide d'Allah et en suivant la trace des pieux prédécesseurs(salafi salihin) faire part plus loin de leurs fausses croyances ainsi que de leur voie hérétique.

Le fondateur de cette voie dévoyée, s'appelle Muhammed Ýlyas fils d'Ýsmaïl, né en 1886 et mort en 1944. Auparavant il enseigna dans la madrasa de ''Mazahir ul-Ouloum''. N'ayant pas obtenue le succès escompté dans cette voie, il revêtit la fonction de Sheikh(maître), et se lança alors pour subvenir à ses besoins dans l'élaboration d'amulettes et de dou'a pour le peuple incrédule. C'est là, qu'il fonda la tariqa(voie, méthode) de Tabligh, le directeur de la madrasa (Kulliyati qa-idi millet) de la ville de Madaris Cheikh Djamal Muhammed sahip, dans son quotidien 'Djandarka' du 24 Juillet 1976, donne des renseignements détaillés au sujet de cette tariqa.

Le représentant du Djamaat Tabligh de Delhi et son ami Mouhammed Ýdris Ansari, décrivent ainsi le but de la création de cette nouvelle fondation dans la brochure appelée (Tabligh-i Dusturul' amel) imprimé à l'imprimerie de Delhi Djamal: «Si l'on réfléchit bien et que l'on examine l'histoire, on voit qu'avec le fondement des quatre méthodes, on n'a pas réussit à mener les gens au bonheur et la sérénité. Ceci s'explique aussi par le Verset 139 de la Sourate Âl-i Ýmran :(Ne vous laissez pas battre, ne vous affligez pas alors que vous êtes les supérieurs, si vous êtes de vrais croyants.). «Premièrement, le but de l'islam est de modifier l'ordre erroné, c'est-à-dire corriger les croyances altérées et les mauvaises habitudes. Deuxièmement, ce changement, ne peut être fait que par la voie sélectionnée des Prophètes. Troisièmement, le travail individuel ou collectif entrepris jusqu'à présent par les musulmans, n'avaient pas cet objectif et ne suivaient pas la voie des prophètes. Quatrièmement, c'est pourquoi il faut former un groupe de croyant, c'est-à-dire une (Djamaat-i Ýslamiyya) qui doit œuvrer sur le chemin de l'islam. Eh bien, ce travail a été fait par Mouhammed Ýlyas, un des hommes pieux d'Allah.» Il a fait apparaître une communauté appelée (Djamaat -Tablighiyya), en regroupant ceux qui ont voulu travailler sur le sentier de l'islam.)

Regardez ces paroles ! Soi-disant, depuis 14 siècles, le travail effectué individuellement ou collectivement par les musulmans de la communauté du Prophète Mouhammed «aleyhissalam» n'était pas conforme à la voie des Prophètes et n'avait pas pour but de changer les fausses croyances qui se sont propagées parmi les gens. C'est pourquoi il a fallut mettre en place un nouveau groupe. C'est le responsable de la Djamaat -ut Tablighiyya qui annonce cela ! Ceux qui voulaient diviser la Oumma de Rasulullah en voulant ouvrir une nouvelle voie égarée en-dehors d'Ahlu sunna, ont toujours émergé en parlant ainsi. Ceux qui voulaient fonder une nouvelle secte disaient que toute la Communauté Musulmane s'était égarée du droit chemin, de la guidance. C'est ainsi qu'ils ont mis en place leurs faux et mauvais principes inventés.

Pareillement, ces derniers temps au Pakistan, un dénommé Abul ala Mawdudi constitua une organisation appelée (Djémaati islamiyya). Il raconte ainsi à la 15è pages de son livre en Ûrdu (Min Musliman ur mawdjuduhû siyasi), les raisons qu'il l'ont poussé à créer cette organisation: «Après de longues recherches et études. Il s'est décidé de se débarrasser du carcan islamique présent. Car, s'il n'avait pas agi ainsi, il serait lui aussi resté sur la voie égaré des impies de la secte Dahriyyah. La religion venant de ses ancêtres et ses grands parents, était erronée comparable aux athéistes Dahriyyah, disait-il. C'est pourquoi, Il instaura une nouvelle religion qui était en parfaite accord avec le sens de kélimé-i tawhid(l'attestation de foi). Il se prétendait le premier musulman de son époque et il appelait tout le monde, musulman et non-musulman vers cette nouvelle religion).»

Mouhammed Ilyas dit aussi la même chose. Depuis des siècles, tout ce qui a été fait par la communauté de Mouhammed ''aleyhisselam'' n'était pas conforme à la voie des Prophètes. Voici ce que dit Mouhammed Manzuri Nu'man, à propos d'Ilyas à la page 12 de son recueil (Malfuzat): «Jusqu'à présent, tous les actes d'adoration de la Oumma de Rasulullah, n'étaient que formalités et coutumes. Les responsables religieux ainsi que les enseignants religieux sont restés attachés aux coutumes et aux actes sans importances». Mouhammed Hasan han, un des leader de la ''Djamaat Tablighiyya'', dans sa préface dit ceci: «C'est parce qu' à notre époque les affaires religieuses sont abandonnés, que trop de gens ont été entrainés par le flux du Chirk(l'associationnisme), de la mécréance et de l'égarement. Allahu teala a eu pitié de la situation de ces personnes, pour éveiller les musulmans dans leur léthargie et leur inoculer l'esprit de foi, par miracle, IL envoya Cheikh Mouhammed Ilyas. Dans la bourgade de Miwat, au sud de la ville de Delhi, ce combattant, s'employa dans la mesure de son possible et dans les conjonctures de l'époque, à réveiller les gens)». Dans ce cas, si toute la Oumma est dans la mécréance et l'égarement, ''Comment alors, Ilyas a pu trouver le droit chemin ?'', nous pensons qu'il leur sera difficile de répondre à cette question.

Ce que l'on retient de ce qui a été dit plus haut, c'est que la secte Djémaat-ut-Tébligh, comme leur chenapan de camarades, disent que: «La Oumma de Rassouloullah est tombé dans l'hérésie, elle s'est égarée du Droit chemin». Leur parole est totalement contraire au fondement de ce que notre Prophète à communiqué. Pour preuve ce hadith rapporté par l'imam Tirmizi, il est dit: «Ma Oumma ne formera pas de consensus sur la voie hérétique ». Ce hadith montre de façon formelle que le consensus des moujtahids, c'est-à-dire des savants islamiques à propos de leurs connaissances sera toujours juste. Non seulement les savants mais toute personne sensé comprendra aussitôt qu'il en est ainsi.

A présent, nous allons vous dire comment s'est formé cette secte de Djémaat ut-tablighiyya. Un des célèbres hommes d' histoire et de religion de l'Inde, Mr Abul Hasan Ali Nadwi relate ainsi les paroles d'Ýlyas le fondateur de la Djamaat ut-tablighiyya: "J'ai commencé ce travail en 1926, quand j'étais à Médine, par cette bonne nouvelle ''Nous allons concrétiser ce mouvement par tes mains''. Ceci figure à la page 77 en langue Urdu de son recueil «Ýnvitation à la foi par Mouhammad Ýlyas». A la page suivante, de retour de Médine en Inde, il commença à prêcher les gens. On en déduit par ces deux phrases, que cet appel débuta par l'ordre Divin et par une révélation venant d'Allahu teala. La face cachée de cette voie est amplement exposée dans l'ouvrage ''Malfûzat'' d'Ýlyas. Dans ce livre, l'un des élèves d'Ýlyas, Mouhammad Manzur Nû'man annonce ainsi la bonne nouvelle de son maître: «Le rêve est l'une des 46 parties de la Prophétie. Cet état de perfectionnement de connaissances ne peut être obtenue par les efforts et la privation, cette élévation apparaît chez certains élus par le rêve. Les connaissances acquises par le rêve sont une des parties de la Prophétie. Comment pouvons-nous ne pas progresser avec cela ? La science augment l'habileté. Et l'habileté rapproche la personne d'Allahu teala. C'est pour cette raison qu'Allahu teala m'a ordonné de dire ''Ô Allah augmente ma science''. C'est dans les rêves que la vraie science est donnée aux créatures. Par conséquent, priez pour que votre chef puisse dormir beaucoup! Quand ma force physique et moral se détériore et que mon sommeil diminue, je fais appel à un médecin pour qu'il me prescrive des somnifères afin d'augmenter mon sommeil. Cette voie de la pratique de l'exhortation et d'invitation m'a été montré dans le rêve. L'interprétation du verset suivant (Al-i Ýmran:-Verset:110) : «Vous êtes la meilleure communauté qu'on ait fait surgir pour les hommes vous ordonnez le convenable, interdisez le blâmable. » m'a été communiqué pendant mon sommeil. Moi, j'ai été créé comme les Prophètes pour la dawa(l'appel). Le terme suivant du verset ''..qu'on ait fait surgir..'' montre que ce dawa(appel) ne sera pas achevé tant qu'il sera accompli dans un seul endroit, une seule ville et indique l'obligation de quitter l'endroit où l'on se trouve afin de parcourir les villes et visiter les maisons. Tout cela est écrit à la page 50 de son livre. Écoutez ces paroles! L' interprétation des versets Coraniques se fait dans le rêve. Il prétend que les sciences exactes ne peuvent être acquises par l'effort et la privation et qu'elles lui ont été révélés dans son sommeil. Il tire un sens nouveau du mot ''Oukhridjat'' dans le Verset, dont aucun savant spécialiste d'interprétation Coranique n'a communiqué. Il conseil à son élève de chercher à dormir énormément et dans ses écrits on comprend qu'il annonce bien d'autres choses encore. N'est-ce pas là une interprétation personnel du Coran ?

Par ce hadith:''Que les feux de l'Enfer soit la demeure de quiconque interprète le Coran d'après son opinion personnelle''. (Rapporté par l'imam Tirmizi), notre prophète interdit et met en garde les musulmans d'interpréter ainsi le Coran. Ce qui a poussé les ignorants et ceux qui ne connaissent pas les fards(obligation) et la sunna(tradition prophétique) à voyager pour le tabligh(délivrer le ''message''), aie dû à ce rêve. Même après l'expansion de l'islam de l'Est à l'Ouest, le faite qu'ils sortent en khourouj en faisant du porte à porte pour pratiquer le Amr bil maarouf(prodiguer de bons conseils); tout cela à été ordonné pendant le rêve. Un grand nombre de moufassir(savant spécialiste d'interprétation) de l'époque salafi salihin, ainsi que Allama ibni Djarir Tabari ont interprété ce verset et l'imam Souyouti le révèle dans son ouvrage ''Dourroul mansour''. Il annonce à la page 64 du 2è Tome de son fascicule que: «Abd ibni Hamid et Ýbni Djarir ainsi que Ýbn' al Mounzir, rapportent d'après l'imam Moujahid que le terme ''homme''(insan) situé dans le verset suivant : ''Vous êtes la meilleure communauté qu'on ait fait surgir pour les hommes», désigne les gens autres que les Arabes. Les La meilleure communauté est aussi Arabe. On constate qu' aucun des savants de tafsir(d'interprétation) n'a donner à ce verset le même sens qu' Ýlyas. Cela veut dire que, son mouvement de tabligh n'est conforme ni au Coran, ni aux Hadiths, ni à la voie des pieux prédécesseurs(salafi salihin). Ýl s'appuie uniquement sur une interprétation effectuée dans un rêve pendant son sommeil. En religion cela s'appelle ibtida(innover). C'est faire naître une chose nouvelle qui n'existait pas auparavant. Notre prophète''aleyhissalam'' a dit : «Si une nouvelle chose apparaît dans notre religion qui n'est pas de la foi, réfutez la!». Ce hadith est écrit dans Boukhari et Mouslim.

[L'imam Nabloussi explique longuement à la page 128 de son livre (Hadika). A la page 168, il dit que:«Les rêves dans le sommeil comme l'inspiration spirituelle(ilham) ne sont pas source à définir les lois juridiques »

A la page 170 il dit ceci: «Il est possible qu' Allahu teala remplisse d'habilité et de vérité le cœur d'une personne non instruite. Que cette personne soit capable, quand il entend le Coran et les Hadiths, de les interpréter et laisser les savants en admiration. Cependant, il n'est pas convenable de suivre cette personne. C'est un pieux, mais pas un Ýmam ou un Mourchide(guide spirituel). Pour être un savant islamique, il faut être compétent dans les sentences tirées du Coran et des Hadiths) ». A la page 187, il dit encore que: «L'origine de l'oublie de la religion, d'une transformation de l'islam en une tradition, à savoir que l'islam ne soit plus l'islam, mais qu'une obéissance à l'entendement et à son point de vu, soit du à quatre causes: Premièrement, ne pas mettre en application ce qui a été appris, Deuxièmement, pratiquer sans savoir. C'est-à-dire, de ne pas apprendre les ordres d'Allahu teala, se conformer à son point de vue et à son entendement et de vouloir pousser tout le monde à être ainsi. Être persuadé que ces derniers soient sincères et utiles, être hostile envers ceux qui ne les approuvent pas. Troisièmement, ne pas apprendre d'avance les jugements des actes à pratiquer. Quatrièmement, S'opposer à l'instruction religieuse des personnes. Calomnier de réactionnaire et de retardé ceux qui veulent apprendre et enseigner aux jeunes gens.

Les grands de tasawwouf, les awliyas, les mourchides se sont tous conformés à l'Ýslam. Ils ont ainsi accédé aux hauts degrés. Se conformer à l'islam veut dire se soumettre aux quatre sources de l'islam. Ces quatre sources sont, le Coran et la Sounna, l'ijmâ-i umma et le Qiyâs. Ceux qui suivront une autre source que celles mentionnées avant, iront en Enfer. Ces derniers sont des brigands, des menteurs qui montrent le faux comme étant le vrai.) [Hadika, 1er volume]

Ibn Hajar el Askalani a dit: «Seul le rêve des prophètes peut annoncer les lois de l'islam. Ces derniers sont comprises par la révélation et l'effort d'interprétation(ijtihad)». Par conséquent, comment peut-on interpréter le Coran avec le rêve? Comment peut-on gouverner avec le rêve? Comment peut-on envoyer ces gens à travers le monde en se basant sur le rêve? En agissant ainsi, la loi islamique n'était-elle pas modifiée?

Allahu teala annonce que le Coran a été envoyé pour être révélé et expliqué aux gens. Alors que le chef du groupe Djamaat-ut-Tabligh, déclare que le tafsir du Coran lui a été donné pendant le rêve. D'après ce dernier et d'après l'affirmation dans (Tanbihat) de Abul'alâ Mawdudi qui est du même avis, ils prétendent que les ouvrages classiques de tafsir du Coran sont inutiles et que les dictionnaires en langue Arabe suffisent à comprendre ce qui a été révélé dans le rêve. Ces deux rénovateurs, à l'instar de chaque hérétique, donnent au Coran un sens personnel, et de surcroît disent se prétendent sur la voie du Coran et de la Sounna. Ceci étant un mensonge manifeste.

Il est dit dans leur (Dustur ul amel); que le but et la croyance du Djamaat-ut-Tabligh sont de trois:
1- Ý'lâ-i kélimétullah
2- Propager l'islam
3- Rassembler tous ceux qui ont cet aqida(croyance ou crédo). Réformer les écoles juridiques(madhhab), les mœurs et l'éducation). Pour bien comprendre leur croyance et leur conviction, il faut étudier leurs ouvrages. Voici quelques unes de leur croyance:
L' Émir de la Djamaat-ut-Tabligh déclare à la page 31 de son livre Malfuzat: «Notre but, est d'enseigner aux autres ce que Rasulullah à lui-même transmis à ses Compagnons. Parcourir les pays, expliquer la prière(salat) et donner des conseilles, cela est le commencement de notre mouvement.», on comprend par cette parole que, ces derniers expliquent à leur façon et suivant leur situation, ce que Rasulullah à communiqué. Un de leurs camarades nommé Zahir Hasan dit que: «Les gens croient que notre mission est uniquement d'enseigner la pratique de la salat. Je jure par Allah que, notre courant n'est pas d'apprendre la prière. Nous constituons une nouvelle communauté.». [Invitation à la Foi page2045]. Ceci montre ouvertement son intention. La parole de ceux qui suivent Ýlyas disant: «Nous œuvrons pour que tout le monde puisse pratiquer la prière», est visiblement faux. Le faite qu'ils agissent ainsi n'est que le début d'un leurre pour attirer les gens parmi eux. En fait, à la page 66 de Mékatib, il dit: «Pour moi, notre prêche englobe l'islam, la voie spirituelle (tariqa) et la vérité(haqiqa)». Cette parole, montre que ce groupe fondé sur un rêve d'Ilyas, est le l'assemblement d'un nouvel islam et d'une nouvelle voie. Parce que la Foi c'est les trois principes. Ces gens essayent sous le nom de l'islam, d'apporter une nouvelle religion basée sur un rêve. Les paroles citées ci-dessus sont exactement l'égarement et l'innovation.

Mouhammed Idriss El Ansari, un des adeptes d'Ilyas dit ceci dans son ouvrage [Doustour p.4]: «La croyance de cette communauté est, La ilahé illallah Mouhammedoune Rasulullah». Cette parole est la base du fondement de la foi musulmane. Cependant, même les groupes reconnus par l'unanimité comme non musulmanes, tels que les Qadiyani(connu aussi sous le nom d'Ahmadiyya) la disent aussi. Ces derniers ont fait naitre une nouvelle secte en disant cette même parole. Ils disent à la page 5 de Doustour: «Faire une chose, pratiquer un culte, ou pour interdire une chose, il faut que Rasulullah l'ai annoncé. Aucune autre preuve n'est nécessaire ». Ainsi, ils ont réfuté l'Ýjma et le Qiyas qui sont deux des quatre sources de Adilla-i sharia. Avec cela, il n'a pas dit qu'il était un Mujtahid mutlaq(absolu). S'il avait dit une telle chose, les personnes connaissant son passé et son niveau d'instruction ne le l'aurait pas cru.

Voici les critères d'un membre de cette communauté, il est dit dans 'Doustour-oul-amal' page 5 que: «Quiconque dit la Kalima-i Chahada et croit à son sens, fera parti de cette communauté. Et cela quelque soit son appartenance ethnique, son pays d'origine, et son adhésion à un groupe ». Cet écrit montre que, toute personne se disant musulman, qu'elle soit Qadiyani ou qu'elle appartienne à d'autres groupes égarés, tels que, les Khariji, Qadariyya, Mu'tazila ou Mawdudiya, est acceptée par ce mouvement. Ceux qui s'associent à ce mouvement n'agissent que d'après les Hadiths. Ils n'accordent pas de valeur à la conduite des salafi salihin(pieux prédécesseurs), ni à l'ijma(au consensus) et ni au Qiyas(analogie). Ils ne se conforment à aucun des quatre madhhabs. Avec cela, ils disent suivre l'islam, le tasawwouf et la vérité. Ceci est une erreur manifeste et une étonnante aberration. Cette voie du Djamaat-ut-Tabligh ressemble à la secte hérétique d'un certain Abul'ala Mawdudi. Dans l'élection de leur Émir, il est dit que: «Dans l'organisation islamique être Emir est très important. L'élection de l'Emir au sein de la Djamaat-ut-Tabligh correspond à ce que l'islam appelle Ulul' amr. L'obéissant de chaque individu à ses recommandations est obligatoire, tout comme l'obéissance aux ordres d' Allah et de Son Messager.[P. 6]. (Il est wajib(nécessaire) d'obéir aux ordres de l'Emir qui sont conformes à l'islam sans le contester). Il n'est pas permis de contrôler les preuves et les sources des Emirs. C'est un grand péché de ne pas faire ce qu'il ordonne ou de faire ce qui n'est pas conforme à sa volonté. Cela engendrera la colère et le châtiment d'Allahu teala).[P.7], On voit bien qu'ils élèvent ses commandements au niveau de la prophétie. A la page huit il dit que; «Quand l'Émir veut donner un ordre important, il doit s'entretenir avec les hauts responsables de groupes et ensuite consulter les membres de Majlis Al-Choura(l'Assemblée consultative). Si les opinions divergent, alors il tranche parmi celles-ci et impose son choix). On voit bien que, ces derniers obéissent seulement aux hadiths et à leur Émir. Comme si dans le Coran il est seulement commandé d'obéir qu' à leur Émir, et que cette obéissance est devenue obligatoire. Qu'Allahu teala punira quiconque qui n'est pas soumis au Émir. Une personne doit obéir à l'Émir, même si elle ne se conforme pas aux dires de ses membres de l'Assemblée et de ses dirigeants. Ses membres de l' Assemblée et ses responsables et ses Émirs sont issus parmi eux, c'est-à-dire qu'on ne recherche pas à quel groupe ils appartiennent et s'ils détiennent la science ou non et sans aucun autre critère, ils sont simplement issus de gens qui se sont rassembler en prononçant la kélimé-i chahada. Cependant, les Salafi salihin(c'est-à-dire les savants d'Ahlu sunna) ont dit comment devait être une personne dite Ulul' Amr. Allama Abusu'ud efendi a dit que: «Les Ulul-Amr sont des chefs et des juges équitables qui se trouvent sur la voie de la vérité. Les quatre Califes appelés Khulafa-i-Rashidin et ceux qui suivent leur voie sont de ceux-la». L'imam Kerhi a dit; «Les chefs du temps de Rasulullah et ceux d'après sont de ceux-là. Les juges, les chefs militaires sont ainsi ». Pour certains autres, Ululu-Amr voudrait dire, les savants islamiques. Il est évident que les Émirs choisi à l'intérieur du groupe des Djamaat-ut-Tabligh ne sont pas ainsi. Leur parole sur la nécessité d'obéir à leur chef, et considérer comme un acte de grand péché la désobéissance, n'est basé sur aucun fondement.

Le Prophète ''aleyhissalam'' en annonçant les événements futurs concernant sa communauté a dit: «Les enfants d'Ýsraël ou 'Bani Ýsraïl' se sont divisés en 72 nations. Ma communauté aussi se divisera en 73 groupes. Parmi ceux-là, seul un groupe sera sauvé, tous les autres iront en Enfer ». Les Compagnons ''Radiallahu anhum ejmain'' quand ils entendirent cela, lui demandèrent: «Quel est ce groupe, Ô Prophète d'Allah », Rasulullah''aleyhissalam'' répondit: «Ceux qui sont sur ma voie et celle de mes Compagnons ». Ce Hadith est écrit par l'imam Tirmizi qu'il l'attribut à Abdullah Bin Omar. D'après les écrits de l'imam Ahmed et de Abu Dawoud avec l'attribution contiguë à Hazrat Muawiya, il est dit que: «72 de ces groupes sont en Enfer, celui qui reste est au Paradis. Celui-ci aussi est une communauté ». Ce Hadith est écrit dans la partie intitulée ''Ý'tisam'' du livre de ''Mishkat''. Ô vous les croyants! Nous nous devons de rechercher l'unique groupe sauvé rapporté dans ce Hadith et d'acquérir leur croyance qui a été la cause de leur entrée au Paradis, et nous devons prendre garde aux sectes égarées qui ne sont pas conforment à la croyance de ce groupe-ci!. Ainsi nous devons essayer de nous préserver du feu et des flammes de l'Enfer! Hazrat Gawsul A'zam Abdulqadir Geylani explique le sens du terme ''Djamaa'' cité dans le deuxième Hadith et le premier Hadith de cette façon: «Le croyant doit se conformer à la Sunna et à la Djamaa: La Sunna c'est la voie indiquée par Rasulullah''aleyhissélam''. Et le sens de Djamaa, signifie les choses pratiquées par l'ensemble des Compagnons du temps des quatre Califes bien guidés, appelés '' Al Khoulafa Ar- Rashidin''. Le croyant doit empêcher la propagation des innovateurs, il ne doit pas les approcher, ni les saluer. L'imam de notre madhab, Ahmad ibn Hanbal a dit que; « celui qui salut un innovateur signifie qu'il l'a aimé ». Car dans le Hadith il est dit : «Propagez le salut! Aimez-vous ainsi ». Ceci est écrit dans ''Gunyat-ut-talibin'' à la page 90. Même le dernier des Muhaqqiq(savant véridique), le grand savant Ahmad ibni Hajjar-ul Haytami a amplement annoncé tout cela à la 149è page de son ouvrage ''Sawaiq-ul muhriqa'', ceci dit, on appelle ''Mubtadi'', ceux qui se séparent de la croyance d'ahlu sunna. Ceux-là, ont émerger au 1er siècle », a-t-il dit.

Ibni Hajjar Al-Haytami, déclare dans son ouvrage ''Fath'ul jawad'' que: «Le Mubtadi est celui qui ne se conforme pas à la croyance établies par le consensus d'ahlu sunna. Cet accord a été communiqué par Ebul Hassan al Ach'ari et Ebu Mansur Maturidi et ceux qui les ont suivit ». A la page 205 de son ouvrage ''Fatawa hadisiya'', il dit que: «Être un innovateur(personne déviée); signifie que sa croyance(i'tiqad) est différente de celle d'Ahlu sunna. L' i'tiqad d'Ahlu sunna est la croyance de Ebul Hassan Ach'ari et Ebu Mansur Maturidi et de ceux qui les suivent. Sont considérés comme déviés, tous ceux qui inventent une chose qui n'est pas appréciée de l'islam ». Un des savants Chafiîte, Ahmad Chihabuddine Qalyubi Misri dit dans son commentaire du quatrième volume de l'ouvrage ''Kanz-ur-raghibin'': «Celui qui se sépare de ce que Ebul Hasan Acha'ari et Ebu Mansur Maturidi ont communiqué, n'est pas un 'Sunnite'. Ces deux imams sont sur la voie de Rasulullah et de ses Compagnons ». On comprend d'après ce qui est écrit ci-dessus que, cette communauté se divisera en soixante-treize peuples et que seulement un d'entre eux sera sauvé de l'Enfer. Il est nécessaire(wajib) à chaque croyant de chercher et de trouver ce groupe de gens et de s'y attacher. Ceux-là, sont ceux qui se trouvent sur la voie de Ebul Hasan Acha'ari et de Ebu Mansur Maturidi. Comment peut-il être correct, quelqu'un qui de nos jours se manifeste en instaurant un nouveau courant islamique avec seulement la parole de ''Lâ ilahe illallah Muhammedun Resulullah'', et ne fasse pas parti de la croyance d'Ahu sunna wal Djamaa?

Les paroles et les écrits de ce nouveau groupe appelé ''Djamaat-ut-Tabligh'' montrent que pour rentrer dans ce groupe, il est seulement exigé de dire ''Lâ ilahe illallah Muhammedun Resulullah''. Quiconque prononce cette parole est admis dans ce groupe, et ce quelque soit son appartenance à l'une des sectes égarées, et même s'il n'obéit à personne d'autres que Resulullah, voire même aux Compagnons et imams mujtahids. On voit parmi ce groupe des membres appartenant aux sectes Qadiyani, Nijari, Wahhabi, ''Djamaati islamiya'', c'est-à-dire les personnes attachées à Mawdudi ainsi que d'autres personnes non-musulmanes venant de différentes factions. On est en droit de se demander, si leur situation n'est pas de la corruption et de la division au sein de la umma, alors qu'est-ce que c'est?

On se demande s'ils n'améliorent pas ensuite ces personnes égarées qu'ils acceptent parmi eux? On en déduit tout le contraire, d'après ce que l'on comprend de leurs ouvrages et de ce qu'ils font. Ils interdisent de parler sur les madhhabs. Ils laissent libre chacun avec sa croyance. Il est dit à la page 16 de leur ouvrage ''Dustur-ul amel'' que: «On ne s'arrête pas sur les sujets inutiles et qui divisent. On examine le fondement du Tahwid et la théorie de l'islam ». De pareilles choses sont aussi écrites à la page 218 du livre ''Miftah-ut-tabligh''. A la 116è pages, de ''Melfuzat'', leur fondateur Muhammed Iliyas dit ceci: «Le principe de notre mission est de fortifier notre foi. Il n'est pas bon d'élargir la science sur l'itiqad. Car, cela ne peut que susciter la zizanie et le doute dans les esprits et le cœur des gens ». A la page 142 de ''Mekatib'', il dit: «Quelques fois vous employez le terme de Bid'a(t). Ne prononcez pas de tels mots! De telles paroles, peuvent constituer une source de discorde entre les gens ».

On comprend qu'ils n'ont pas la croyance d'Ahlu sunna, d'après ce qui est dit plus haut. Chacun des membres d'une des 73 sectes peut librement se mélanger à eux. Y compris aussi des non-musulmans. Ils ne s'arrêtent pas sur les connaissances liées à l' i'tiqâd(foi, croyance). Bien plus, ils interdisent leurs apprentissages. Ils disent seulement être sur la voie des Prophètes. Ils ne recherchent pas le seul groupe sauvé, annoncé par le Hadith dont la croyance est juste. Ils disent qu'une telle demande serait une source de fitna(discorde, zizanie). Ils n'emploient pas le terme de Bid'at et ce qui y ressemblent. Ils disent que de telle paroles entrainent la fitna. Avec tous ses comportements égarés, ils disent être du madhhab(Écoles juridico-islamiques) d'Ahlu Sunna Wal Djamaa. Alors que, d'après les gens de ce madhhab, il n'y a aucun doute ils sont dans l'égarement.

Les savants islamiques ont interdit aux musulmans de parler, de s'approcher et de s'entretenir avec les gens de Bid'at(innovateurs). Abdul Qadir Gaylani à fait savoir; qu'il fallait être persuadé que les madhahib des gens de Bid'at était corrompues, et qu'il était bénéfique de ne pas les suivres et de ne pas les aimer. Rasulullah''aleyhissalam'' a dit: «Allahu teala rempli le cœur de courage et de Foi, quiconque se montre hostile envers les gens de Bid'at. Quiconque a de l'antipathie envers les gens de Bid'at sera épargné des affres du Jour du Jugement Dernier. Allahu teala accorde cent degrés au Paradis à celui qui outrage une personne hérétique. Quiconque accueille une personne hérétique avec le sourire ou lui fait une faveur, n'aura pas approuvé la religion envoyée à Mouhammed''aleyhisselam'' par Allahu teala». Moughira rapporte le Hadith d'après Abdullah ibni Abbas que:«Allahu teala n'accepte d'une personne hérétique, aucune adoration tant que celle-ci n'aura pas renoncé à son hérésie ».

Fudayl bin Iyad rapporte que: «Celui qui aime une personne hérétique, Allahu teala lui efface tous ses 'ibâda(acte d'adoration, culte qu’on doit pratiquer du coeur ou avec le corps. ) et lui ôte de son cœur la lumière de la Foi.» Le cas de celui qui n'aime pas les hérétiques à l'espoir d'être pardonné même si ses 'ibâda sont peu. «Sur le chemin pour ne pas croiser un hérétique, changer de route». Ce hadith et ces conseils sont écrits à la page 90 de l'ouvrage appelé ''Gunya''. Les djamaat-ut-Tabligh se disent musulmans et se présentent comme étant d'Ahlu Sunna, ils acceptent parmi eux toutes sortes de gens égarés venant de tous les groupes déviés. Qu'ils soient des gens d'Ahlu Sunna ou des gens de Bid'a, tout musulman peut joindre leur groupe. Bien qu'ils soient ainsi, ils se prétendent sur la bonne voie. Leur situation c'est comme mettre ensemble deux choses littéralement opposées, par exemple le feu et la poudre. C'est une chose inconcevable, ce n'est pas possible. Le fondateur de djamaat-ut-Tabligh, Muhammed Iliyas en faisant de ce qu'il a vu dans son rêve la nouvelle religion, a aussi introduit les virus que lui ont inoculé les sans-madhhab(hérétique). Il dit à la page 90 de l'ouvrage ''Mekâtib'' ceci: «Il est certes louable de se trouver parmi les groupes de gens qui lisent le Coran et qui font du zikr. Les anciens homme de Foi l'ont dit. Mais, il serait plus prudent de ne pas assister à ce genre de réunion, car il y a le risque de ressembler aux gens de l'innovation. Quand on dit à Rasulullah: '' Que la Paix et les Salutations soient sur toi'', en pensant qu'il est présent et qu'il voit, ou le dire de la même façon que les gens hérétiques est aussi risqué. C'est vrai qu'il est même permis de le dire dans un état de transe due à un amour excessif, il se peut que Satan s'en mêle et qu'il dégrade ta Foi. Ceci est un danger plus grand encore.»

Voyez-vous cela! Adresser le salut et la paix à Rasulullah''aleyhissalam'' en pensant qu'il est présent et qu'il voit, sans le vouloir à cause d'un amour excessif ne serait pas permis. Parce que cela risquerait d'endommager la Foi, il faudrait sans abstenir. Ces paroles sont la croyance wahhabite. Bien plus, le fait qu'il interdise de le dire avec un amour excessif est une hérésie qui outrepasse aussi le wahhabisme. Un musulman ne peut pas interdire cela. Comment alors cet homme va-t-il réagir face à la parole de tous les musulmans qui pendant leur prière disent ''Assalamu aleyke Ayyuhan-Nabiyyu!'' ? Regardez! Ce que dit 'Hujjat al islam' l'imam Ghazali au 1er volume de la page 129, de ''Ihya al ulum'' : «D'abord, fais apparaitre dans ton cœur l'apparence bénie de Rasulullah. Ensuite, récite ; ''Assalamu aleyke ayyuhen-Nabiyyu'' avec la conviction qu'il entend ta parole et qu'il te répond.» Un des savants de l'empire Ottoman, Cheyh Muhammed Hakki efendi, [décédé à Makka en 1884], dit ceci dans la première partie de la page166, de son ouvrage ''Hazinat-ul asrar'': «Le musulman doit penser qu'il se trouve face à Rasulullah. Il doit savoir que Rasulullah''aleyhisselam'' est un intercesseur entre lui et Allahu teala, une cause et un sauveur. Il doit le saluer avec respect et décence. A ce stade, la meilleur façon est de dire ''Essalamu aleyke eyyuhen-Nabiyyu'.

Arif-u billah Seyyid Muhammed Osman Mirgani Mekki Hanefi, décédé en 1852 à la Mecque, rapporte à la page 14 de son livre ''Akreb ut turuk-i ilelhaq'' ceci: «Imagine que tu es face à Rasulullah, qu'il te voit et qu'il entend ta voix! Même si tu es loin, Allahu teala fera entendre ta voix et te montrera. Ici, il n'y a pas de différence entre le lointain et l'instant présent.». Tous ces écrits montrent que Rasulullah entend et voit tous ceux qui l'imaginent devant eux. On comprend que le fondateur du Djamaat-ut-Tabligh ne croit pas à cela. Il interdit cela, même si c'est par amour excessif, il dit que Rasulullah n'entend pas leur voix et ni ne voit ceux qui pensent à lui. Sa parole est la base de la croyance wahabite qui est (Les morts n'entendent pas). La parole la plus juste à ce sujet, est la fetwa donné par le dernier des grands savants Ahmed ibni Hajjar-i Heytemi, dans son ouvrage (Fatawelkubra) à la page 9 du Tome 2. Il est dit ainsi:
Question: Quand l'esprit qui le corps, voit-il Rasulullah? Quand il le voit, on lui dit; que dis-tu à propos de cette personne?. L'expression (De cette personne), est employée pour désigner quelqu'un qui se trouve à ses côté. Il meurt beaucoup de gens en même temps. Étant donné qu'il est dit (de cette personne) on en déduit que Rasulullah est vu en même temps à différents endroits. Comment est-ce possible?
REPONSE: «C'est exact, Rasulullah est vu par chaque personne au moment sa mort et on lui dit: (Que penses-tu de cette personne?). Le fait que cela soit ainsi montre la force, la puissance et le pouvoir d'Allahu teala. L'adjectif démonstratif (Cette) est employé pour désigner une personne qui est près de lui. Cette parole est la réponse à celui qui ne croit pas que Rasulullah peut se montrer au même moment dans différents endroits sous différentes formes. Pourtant, il est aussi possible d'y croire par la voie de la raison. La noble personnalité de Rasulullah est comme un miroir, chacun voit dans ce miroir, le reflet de sa propre beauté et de sa propre laideur. Cela ne change en rien à la beauté du miroir. La vie de la tombe et celle de l'au-delà ne ressemblent pas à la vie terrestre. Sur terre chaque personne ne possède qu'une seule apparence. On a aussi souvent vu sur terre, les Saints(awliya) prendre différentes apparences. Il est connu que Kadib ul ban Hasen Musuli et bien d'autres ont été vu ainsi».(Décédé à Mossoul en 570).

Il dit ceci à la page 29, dans l'une des ses deux fetwas: «Les morts reconnaissent ceux qui leur rendent visites». Dans le Hadith rapporté par Ibni Ebidunya, il est dit: (Quelqu'un qui visite et s'assied près de la tombe de son frère musulman et qui le salut, ce dernier le reconnaît est répond à son salut). Dans un autre Hadith, il est dit: (Une personne qui passe devant la tombe d'un musulman qu'il connait et qui le salut, ce dernier le reconnaît et répond à son salut). Dans sa deuxième fetwa il dit: «Le mort entend les voix des vivants». D'après le Hadith rapporté par l'imam Ahmed qui est le suivant; ( Le mort reconnaît celui qui le lave, le porte et le dépose dans la tombe). Voici ce que dit Seyyid Abdulhakim Efendi, un profond savant et un grand saint, décédé à Ankara en l'an 1362(1943), au sujet de Ibni Hajjar-i Mekki; ''Il est parmi l'un des plus grands savants de l'Islam. Chacun de ses paroles est sûre et une preuve''.

Comment peut-on douter que Rasulullah soit présent et qu'il puisse voir? L'esprit des Prophètes et même l'esprit pur des Waliys(bien-aimé d'Allahu teala) montent en grade quand ils quittent leur corps. Comme les anges, ils sont en pleine possession de leur moyen. Ce fait a été communiqué par la majorité des savants d'Ahlu sunna. Seul, Muhammed bin Abdulwahhab réfute cela. Allahu teala à laissé ce dernier dans l'égarement et le chef de djamaat-ut-Tabligh, Iliyas a été entrainé dans son courant hérétique. Citons un autre exemple de paroles des savants, pour éclairer ceux qui y croient et pour humilier les hérétiques.

L'un des grands parmi les savants de l'Inde, Shah Waliyyullah-i Dahlawi, dit ceci à la page 35 du premier volume, de son ouvrage ''Hujjat-ullahi baligha'': «Quand l'homme meurt, son esprit ne possède plus de lien avec le monde matériel. Il retourne à son état d'origine. Il devient comme les anges. Comme eux, il inspire les gens et les aides. Il devient une aide qui renforce et propage la religion d'Allahu teala. Il secours ceux qui contribuent à cet effort. Il est possible de les voir venir en aide groupe par groupe ». Cette parole montre que les âmes bénies travaillent comme les anges. Cette parole ne suffirait-il pas à convaincre celui qui nie la présence et l'entente de Rasulullah? Les savants islamiques ont unanimement fait savoir que Rasulullah était à l'origine de toute création et la cause d'agrément d'Allahu teala.

Allamé Abdurrauf Munawi
dit dans son ouvrage (Ar rawdun -nadir) ce qui suit: «Quand les âmes pures quittent leurs enveloppes charnelles et montent vers leurs places, rien ne peut les entraver. Elles voient tout ou apprennent par les anges. Ceci est un tel secret, que peu de gens en sont informés. Les âmes pures étant ainsi, comprenons et imaginons bien comment pourrait être le plus supérieur de tous!».

L'illustre Ahmed Zayni Dahlan dit à la page 58 de son ouvrage (Taqribul usul), ce qui suit: «La plus part des savants célèbres ont communiqué que, quand le saint(awliya) meurt, l'attachement de son esprit envers ses disciples continu. Avec sa bénédiction les bienfaits et les lumières se diffusent». Ceci a été longuement développé par l'honorable guide spirituel, Abdullah-ul Haddad, il a dit cependant: ''-Après son décès, le saint s'occupe de ses proches. Il s'occupe beaucoup plus que lors de son vivant. Car, de son vivant, il était aussi préoccupé par ses affaires mondaines. Et parfois, ses préoccupations pesaient plus lourdement. Surtout à cette époque, c'est généralement ainsi. Quand les élus décèdent, c'est leurs corps et leurs apparences qui disparaissent. Par contre, leurs essences(véritable personne) demeurent. Ils sont vivant dans leurs tombes. C'est parce que le saint est vivant dans sa tombe, que sa science, sa force spirituelle et mentale ne changent jamais. Au contraire, même après leur mort tout cela augmente davantage''. Cela étant ainsi pour tous les saints, nous devons comprendre comment cela doit être pour les prophètes et notamment pour le plus éminent de tous. Seuls, les hérétiques et les êtres viciés par le venin des sans-madhhab et ceux dupés par les renégats impies peuvent renier cela. Que Allahu teala préserve tous les musulmans d'une telle épreuve! Amin. La traduction de la revue (El muallim) est terminée. Les écrits originaux en Arabe ainsi que l'ouvrage (El Ustaz Mawdudi) ont été imprimé à Ýstanbul par le procédé d'impression offset.
 
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CLAVIER  


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Date de mis à jour
5 Aralýk 2024 Perþembe
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