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Etre forcer à dire une parole de koufr

Question: Est-ce qu’une personne devient mécréante si on la force à dire une parole de koufr?
REPONSE:
Prononcer certaines paroles sous la menace, n’est pas du koufr. On entend par menace, forcer quelqu’un injustement, contre son gré à commettre un acte ou à dire une chose qu’elle ne veut pas. Il y a quatre conditions pour que la contrainte soit considérée comme une menace:
1- Celui qui menace doit être en mesure de pouvoir accomplir le châtiment qu’il veut infliger.

2- Celui qui est menacé doit être persuadé qu’on mettra en exécution la menace.

3- La menace doit être une des deux raisons suivantes, soit la mort ou l’amputation d’un membre ou une atrocité du même genre.

4- La contrainte doit être une chose qui ne se fait pas.

Il existe deux types de contraintes:
Une contrainte par punition et une sans:
La menace forcée est une peine lourde qui brise la volonté et la liberté de la personne. Dans ce cas, il devient nécessaire de faire ce qu’on nous contraint à faire. Telle que, la menace de mort, l’amputation d’un membre ou la perte de tous ses biens ou l’emprisonnement et la violence physique, [ se voir priver de travailler pour gagner sa subsistance et la peur de ne pas pouvoir trouver un autre travail font partis de la menace forcée].

La menace sans contrainte, prive seulement la volonté, en faisant peur par de la détention ou par une sévère correction. [De telles menaces sont aussi considérées comme blasphématoires.] S’adresser de manière sévère et rude aux savants et personnes honorables, est considéré pour eux comme une menace. Comme menacer d’emprisonnement les proches, mais aussi de sanctions judiciaires. Les actes que l’on oblige à faire sont de plusieurs sortes:
1- Les choses qui sont autorisées, mais qui est méritoire de ne pas faire. Comme par exemple; Critiquer Réçoulullah, par la menace forcée en disant une parole blasphématoire. Mais la victime lorsqu’elle dit cela, doit faire un sous-entendu, c’est-à-dire qu’elle doit penser à quelqu’un d’autre qui porte le même nom de Mouhammed, si on lui demande de se prosterner devant une statue, elle doit s’imaginer qu’elle se prosterne devant Allahu Téâlâ. Mais, ce n’est pas grave si elle n’a pas pensé à faire de sous-entendu. Les contraintes suivantes sont de même acabit; dire; ne fais pas la prière, découvre toi (pour la femme), détruis tes biens ou ceux d’un tel, répudies ta femme, forcer la femme à commettre l’adultère et la sodomie.

2- Les actions qui sont interdites d’accomplir dont on est menacé de faire. Comme tuer un Musulman ou un zimmi ou s’amputer un membre ou un emprisonnement et une correction qui mènent à faire cela, forcer un homme à commettre l’adultère. Il n’est pas non plus autorisé de se donner la mort, lorsqu’on est menacé d’être tuer. [ Il n’est pas permis à celui qui est capturé par ses ennemis de se donner la mort et de tuer ses proches, même s’il sait qu’il sera violé, ou tuer par la torture.]

Celui qui est persuadé de mourir pendant la bataille, ou qu’il sera fait prisonnier s’il ne participe pas à la bataille, ne doit pas s’attaquer à l’ennemi. L’assaut est autorisé, s’il est persuadé de mourir en ayant causé des dommages à l’ennemi. Mais, l’assaut n’est pas autorisé, s’il ne cause aucun dommage à l’ennemi.

3- Les choses que l’on oblige à faire par la force, qui sont halal, voire obligatoires de faire, et considérées comme un péché si on meurt sans les avoirs faites, sont les suivantes: Boire de l’alcool, du sang, manger une charogne, du porc.

Les accords signés sous la menace, par la force, en étant obligés ou non, ne sont pas valides.

Les actes tels que; le nikah (mariage religieux), le talaq (répudiation), le serment (promesse), le nazr (voeux) forcés sans châtiment sont valides. Il est possible de renoncer au nikah et au talaq si la contrainte est abandonnée. Mais, on ne peut pas renoncer au nazr (voeux). On ne peut pas redemander à celui qui menace, ce qu’on lui a déjà donné comme nazr. Il n’est pas acceptable de s’acquitter de sa dette en menaçant son créditeur.

On ne mange pas de charogne, du porc et sang, et on ne boit pas du vin et on ne porte pas préjudice aux biens du Musulman, sur une simple contrainte sans châtiment. Car, une contrainte sans menace derrière, n’est pas considéré comme une obligation. Il est permis de manger de la viande d’un animal mort, du porc et boire du sang et du vin pour rester en vie. Si la personne refuse de manger ou de boire, et qu’elle meurt, elle ira en Enfer.

Il est autorisé en cas de contrainte forcée (usage de la violence), à boire, à vendre un produit illicite. Il est même permis de boire du vin. Si la personne est tuée parce qu’elle n’a pas obéit, car elle ne savait pas que c’était permis, elle sera martyre (chahide). C’est considéré comme une contrainte, une menace (ikrah), si un souverain, un gouverneur réclame indument, ou par force de l’argent ou des biens à ces concitoyens. Il est autorisé de lui donner ce qu’il réclame. [Ibn Abidin, Durer-ul hukkam]

 
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Date de mis à jour
21 Aralık 2024 Cumartesi
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