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Paroles et actes qui mènent au Koufr

Voici quelques uns des exemples de paroles et d’actes que nous avons extraits du livre de l’éminent savant, Ibn Hajar-i Mekki, intitulé “Zéwajir”, mais aussi de Hadika, Bérika, Birguiwi, Miftah-ul Janna, Maktubat-i Rabbani, Seadet-i Ebediyye et de Ibn Abidin, qui mènent au koufr:
1- Dire une chose qui ne sied pas à Allah, mentir sciemment sur Allah. Par exemple; si quelqu’un dit sciemment, en mentant; “Allah sait que je ne l’ai pas fait”, alors, qu’il a commis cette chose ou dit cette chose. Ou bien, s’il prétend sans raison le contraire, en disant; “Allah sait que j’ai fait ou dit cela”, alors, qu’il ne l’a pas dit ou fait. Prétendre de telles choses reviendrait à se moquer de Allahu Téâlâ, et de le considérer comme ignorant.

2- Dire de Allah que; “Allahu Téâlâ est intelligent, éclairé, bien pensant”. Cela reviendrait à comparer Allah à Ses créatures, ce qui est du blasphème.

3- Rabaisser les prophètes par des termes peu élogieux, se railler d’eux. Par exemple, dire que “ le premier homme était un sauvage” en parlant de Hazret-i Adem. Ou bien, élever un saint au dessus des prophètes. Ou alors, dire; “Si la parole du prophète est vraie, alors nous sommes sauvés”. Dire des paroles de mécréance, telles que; “Seulement le Coran”, ou “Je ne reconnais aucune autre source, mise à part le Coran’' ou “On a besoin d’aucune autre source, à part le Coran” ou “Le Prophète n’était qu’un postier, son rôle est terminé”.

4- Prétendre la venue d’un autre Prophète après notre cher Prophète. ( Même s’il est vrai que Issa aleyhissélam va revenir sur terre, mais pas en tant que prophète.)

5- Dénigrer les anges par des paroles dévalorisantes. Dire par exemple; “Ton regard est pour moi, comme le regard de Azraïl”, ou “Même si c’était Djébarïl qui l’avait dit, je ne le croirais pas”, ou bien “Si vous n’éduquez pas correctement vos enfants, ils deviendront des zébanis (anges de l’enfer)”.

6- Rabaisser, insulter les paroles, les écrits et les fatwas des savants islamiques, au lieu de les respecter. Dire par exemple; “Le Kiyas (l’analogie) de l’imam A’zam n’est pas juste”. Rabaisser les fatwas. Jeter à terre les livres de Hadith et de tafsir.

7- Se moquer des évènements qui auront lieu dans l’audelà. Dire par exemple; “Je ne veux pas du Paradis. Je préfère l’Enfer. Car, toutes les prostituées sont là-bas.”

8- Ne pas croire, accepter, apprécier ou ne pas attacher d’importance aux prescriptions de Allahu Téâlâ, c’est-à-dire, à l’une des connaissances religieuses ouvertement communiquées par le Kur’an-i kérim et les Hadith-i chérifs et propagées par tout dans le monde par les savants islamiques. Dire par exemple; “Je ne crois pas aux djinns (créature invisible) et au mauvais oeil, parce que je ne les vois pas.”

9- Prononcer la Basmalah au début d’une chose que l’on mange ou que l’on boit que l’on sait strictement haram. Par exemple, c’est du koufr de dire Bismillah avant de boire du vin, de l’alcool ou de manger du porc. Mais, ce n’est pas du koufr de dire Bismillah, avant de manger ou de boire quelque chose qui a été volée. Car dans ce cas précis, ce qui est haram c’est le vol et non le produit consommé.

10- Accomplir les adorations des infidèles et porter les insignes que portent les infidèles ou renier l’Islam, accomplir ou utiliser les signes d’infidélité et les choses que l’on doit mépriser. Accomplir une de ces choses, même sans le savoir ou pour plaisanter ou pour amuser les gens, est considéré comme du koufr (mécréance). Comme par exemple, porter à la taille une corde de moine. Porter cela même pour plaisanter est du koufr. Avoir une croyance correcte ne nous sera d’aucune utilité. [Bérika]

11- Prétendre que la terre est éternelle, comme le prétendent les philosophes grecs.

12- Qualifier l’Islam de “Pensée Islamique”, “Idéologie Islamique” ou “Théorie Islamique”. [ Une pensée, est une réflexion qui a pour but de trouver une solution à une chose ou de comparer un résultat. C’est un avis, une opinion. La théorie est une vision abstraite qui se base sur le raisonnement et les principes de réflexion. Les savants islamiques ont dit que; ( Attribuer à Allah les propriétés créées propres à l’homme, telles que le raisonnement, la mémoire, la pensée et la conscience, c’est du koufr.)

13- Qualifier les prescriptions de Allahu Téala, de “pensée divine”, “idéologie divine”, “théorie divine”, conscience divine. Qualifier les prescriptions citées dans le Kur’an-i kérim de “Pensées Coranique.”

14- Célébrer les fêtes et les liturgies païennes. Souhaiter un bon Noël aux Chrétiens, sans y contraint. Se rendre à l’Eglise et participer à leurs liturgies.

15- Dire que : “Ceux des Juifs et des Chrétiens qui croient en Allah, iront au Paradis”.

16- Renier les miracles et les prodiges (karamat).

17- Qualifier de halal, une chose reconnue comme étant haram, et dire qu’une chose est haram, alors qu’elle est halal. Par exemple, considérer la graisse de porc comme halal et le vinaigre comme haram.

18- Jeter volontairement un écrit contenant un verset, la basmalah, le nom d’un ange, d’un Prophète dans les toilettes, dans la souillure [déchets, excrément]. Insulter, en disant [ je défèque] dans la bouche du Musulman.

19- Dire “oui” à celui qui vous appelle de mécréant et approuver cela.

20- Dire; “un morceau de pain vaut mieux que la science religieuse”. C’est du koufr, parce qu’il a rabaissé la science religieuse.

21- Penser (devenir Chrétien plus tard). Une femme (musulmane) qui décide d’épouser un Chrétien, devient aussitôt athée. De même, un homme (musulman) qui décide d’épouser une femme athée, devient athée à l’instant même où il prend cette décision.

22- Suite à une grave maladie, dire: “Ô mon Allah, prend mon âme, si Tu veux, même comme étant athée”.

23- Dire: “Ô mon Allah, Tu as pris mon enfant, à présent fais ce que Tu veux ”.

24- Si quelqu’un dit à une personne qui a les ongles longs; “C’est sounna de se couper les ongles”, et que celle-ci lui réponde; “-Qu’est-ce que ça peut bien faire, qu’ils soient longs?’'. Cette dernière sera athée, non pas parce qu’elle n’a pas coupé ses ongles, mais parce qu’elle a dénigré la sounna.

25- Dire les choses suivantes mènent au koufr; “Le ventre ne se remplie pas en disant machaallah, inchaallah”. “On ne fait pas avancer les choses, avec machaallah et inchaallah” ou bien, “faire la prière ne remplie pas le ventre.” Dire de telles paroles, c’est contester les ordres et se moquer de notre religion. Inchaallah, signifie avec la volonté, la permission de Allah. Rien ne se fait, sans la permission de Allah. C’est pourquoi, il faut croire au bien et au mal venant de Allah. C’est du koufr de croire que le mal comme le bien, ne provient pas de Allah. Celui qui demande est le serviteur, mais le Créateur, c’est Allahu Téâlâ.

26- Dire à quelqu’un; “Tu m’es plus cher, plus aimé que Allah et Son Prophète.”

27- Consentir, accepter le koufr, c’est du koufr. Par exemple; accepter que ses filles épousent un non musulman, ou ne pas être affligé que ses enfants doivent infidèles.

28- Retarder la profession de foi de quelqu’un qui nous sollicite pour devenir musulman. Par exemple, lui dire d’attendre quelques instants, de revenir après qu’on est terminé son travail.

29- Dire; la main barbare de la mort. [ C’est du Koufr. Car, la mort vient sur l’ordre de Allah, présenter l’ordre de Allah ou bien la mission de Azraïl aleyhissélam, comme une barbarie est du koufr.]

30- Vénérer les non musulmans, comme par exemple, embrasser la main du pape avec révérence.

31- Qualifier de mécréant l’un des Ashab-i kiram (Noble Compagnon). [Car, le Qour’an-i kérim annonce que tous les Compagnons sont des gens du Paradis. Si l’on qualifie de mécréant l’un d’eux, cela revient à nier le Qour’an.]

32- Dire que “Même les innocents athées iront au Paradis”.

33- S’attendre à des récompenses en ayant fait des bonnes actions avec de l’argent haram. Par exemple; si une femme veut faire un sacrifice (Qourbane) avec son argent qu’elle a gagnée en se prostituant et qu’elle attend de son sacrifice une récompense, elle deviendra mécréante. Elle ne deviendra pas infidèle, si elle fait le sacrifice du Qourbane, sans attendre de récompense.

34- Attribuer une place, un endroit à Allahu Téâlâ. Dire par exemple que “Allah est assis dans le ciel”. Dire “j’ai entendu une voix venant du ciel”, en voulant insinuer que c’est Allahu Téâlâ. Dire; “Allah nous regarde du ciel.”, c’est attribuer un endroit à Allahu Téâlâ. La Terre, les planètes, l’univers, l’Enfer et le Paradis n’existent pas de toute éternité, ils ont été créés par la suite. Lorsque les cieux et la terre n’existaient pas, Allahu Téâlâ existait. Les savants islamiques ont déclaré qu’il était permis de dire que: ( Allah est Omniprésent, IL est présent en tous lieux.) Ceci dit, Allahu Téâlâ étant exempt du temps et du lieu, cette une parole n’est pas à prendre au sens propre, mais au sens figuré, c’est une métaphore. De ce constat, il est permis de dire que: (Allah étant exempt de lieu et de temps, IL est présent en étant à la fois partout et nulle part.) Si ce n’était pas ainsi, Allah serait tributaire du temps et du lieu, et penser ainsi serait un blasphème. Il est déclaré dans l’ouvrage intitulé ‘Miftah-ul djanna’ que celui qui dit: “Le vide n’existe pas à cause de Allah” ou “Allah est mon témoin dans les cieux”, serait kafir (mécréant). Car, il aura attribué une place à Allahu Téâlâ. Alors que; Allahu Téâlâ est exempt du temps et de lieu. [Chapitre sur le blasphème]

35- Dire; “Moi, je ne fais pas la prière, mais j’ai un coeur pur, regardes plutôt le coeur”. [ Ici on rabaisse la prière, dénigrer la prière est du blasphème. Celui qui ne fait pas la prière est constamment dans le péché, le pécheur ne peut pas avoir un coeur pur.]

36- Celui qui répond; “Je suis une erreur de fabrication”, à celui qui lui dit: “Ta mère et ton père sont noirs, comment se fait-il que tu sois blond?”. aura commis un blasphème, car, dire une telle parole, c’est prétendre, hacha, que le Créateur a commis une faute.

37- Accomplir les adorations (ibadats) avec de la musique (ou en jouant d’instruments de musique). Comme chanter les ilahi (anasheed) avec des instruments de musique, c’est du koufr. Car, psalmodier des ilahi (chants religieux) est une adoration, mélanger l’illicite aux ibadats est du koufr. Dire la Basmalah en buvant du vin ou de l’alcool, c’est aussi du koufr.

38- Dire; “Un tel Musulman est comme un juif à mes yeux”, est du koufr.

39- Un Musulman, même en plaisantant, s’il qualifie un ouvrage religieux précieux, de livre hérétique ou qu’il dit “Bravo, c’est super” à quelqu’un qui commet un acte illicite (haram), deviendra renégat, apostat.

40- De même celui qui dit à un hafiz qui récite le Qour’an en psalmodiant (chantant), “Qu’est-ce que tu lis bien”, deviendra apostat. [Durr-ul muntéka]

41- Quiconque félicite une chanteuse ou dit formidable à un acte haram, devient infidèle sur le champ. [Mujdéji Mék. 226]

42- C’est du koufr d’employer sciemment les expressions telles que; c’est un créateur, j’ai créé, je suis le créateur de.. Car, il est interdit d’employer le mot créateur, pour autre que Allah. Le Seul Créateur est Allahu Téâlâ. Il ne faut pas employer ce mot même au sens figuré, en métaphore. Il ne faut pas qualifier de mécréant ceux qui l’ont employé involontairement ou dans ce sens.

43- Celui qui ne croit pas aux connaissances religieuses transmises par voie de tawatur, c’est-à-dire de génération en génération par une chaine de narrateurs confirmés, deviendra kafir. Toute parole prononcée pour rire ou bien sans le vouloir est un blasphème. [Milel-nihal]

44- C’est du koufr de rabaisser et dénigrer les connaissances islamiques et les savants de Ahl-u sounna.

45- C’est du koufr de dire; “il est méritoire de regarder la beauté”, lorsqu’on dit; “Il est haram de regarder les femmes étrangères”. Car, il ne reconnait pas l’interdiction et en plus il prétend que c’est méritoire comme un acte d’adoration. Regarder les femmes étrangères affaiblit la vue et noircit le coeur. Aimer ce qui est beau, de ce qui est mubah, c’est méritoire de contempler le pouvoir de Allah.

46- C’est du koufr d’insulter la foi et la religion d’un Musulman.

Vénérer le portrait d’un saint
Question:
Est-ce du chirk de révérer le portrait d’un saint?

REPONSE
Le Chirk, c’est s’associer quelque chose, quelqu’un à Allahu Téâlâ, se comparer à Lui. Celui qui se compare à Lui est un Mouchrik, on dit chérik à ce dont on est associer. Prétendre que quelqu’un ou quelque chose possède un attribut divin, c’est l’associer. On nomme les attributs propres à Allahu Téala, “Attributs Divins”. Parmi ces attributs divins on trouve; “l’Etre absolu, Créateur, Omniscient, Celui qui guérit les malades”. Reconnaitre l’existence d’un des attributs divin chez quelqu’un, dans le soleil, une vache, une quelconque créature, le vénérer, le révérer, l’implorer, l’adorer, c’est l’idolâtrer. Ces derniers deviennent des Sanem (idôles). Prononcer des paroles, faire des signes de vénération, ou d’adoration, se prosterner devant l’image d’une personne ou d’un mécréant que l’on croit détenteur de tels attributs est du chirk (l’idolâtrie).

Par contre, ce n’est ni du chirk, ni du koufr de porter un profond respect à l’image d’un saint, en se disant que c’est quelqu’un d’aimé de Allah, tout en sachant que cette personne ne possède aucun attribut divin. Mais, révérer le portrait, l’image d’une personne étant un péché, le Musulman qui le vénère ou le glorifie devient fasiq (pécheur). S’il ne tient pas compte de l’interdit, il deviendra murtade (apostat) comme ceux qui minimisent et commettent le haram.

Honorer et avilir
Question:
Est-ce du koufr, de mépriser et de rabaisser ce qui estimée par la religion ?

REPONSE
Tout non respect n’est pas obligatoirement du koufr. Premier exemple:
1- C’est irrespectueux envers la Kaaba d’allonger ses pieds en direction de la Kaaba, c’est makrouh tahrimi mais ce n’est pas du koufr. C’est du blasphème, si la personne allonge ses pieds vers la Kaaba volontairement et en se moquant.

2- Ne pas accomplir la prière, c’est irrespectueux envers l’ordre de Allahu Téâlâ, mais, ce n’est pas du koufr. Ce qui est du blasphème, c’est de rabaisser la prière, ne pas accepter la prière comme un acte obligatoire (fard) ou considérer cette obligation comme sans importance.

Les actes qui entrainent le blasphème
Question:
Selon la croyance de Ahl-u sounna, les actes d’adorations ne font parti de la foi, peut-on seulement tomber dans le blasphème sur une question de croyance ou peut-on aussi tomber dans le blasphème à cause d’un acte?

REPONSE
Dans toutes les prescriptions communiquées par notre cher Prophète aleyhissélam, il y a un sujet de croyance. Croire et approuver tous les commandements et les interdictions communiqués par notre cher Prophète (aleyhissélam), est attaché à la croyance (aqida), à la foi. C’est le point essentiel de la foi. Quant à la pratique ou non, ceci est lié au domaine des péchés et des récompenses. Le koufr, (le blasphème) c’est refuser de croire, réfuter et ne pas respecter une chose communiquée par notre religion, à laquelle il est nécessaire de croire, d’approuver et de respecter, et vis-et-vers ça. Citons quelques exemples:
1- C’est un blasphème de jeter le Qour’an-i kérim par terre. C’est juste un geste, mais le non respect de la parole de Allah est un blasphème.

2- Quiconque mange du porc ou boit de l’alcool ne devient pas infidèle. Mais, s’il dit Bismillah avant de manger le porc et de boire l’alcool ou s’il dit; “qu’est-ce que c’est bon”, il deviendra kafir (athée, infidèle). Car, il aura estimé une chose haram et réfuté son interdiction.

3- Porter la croix Chrétienne comme un bijoux ou un collier, est un blasphème. Porter un collier, ou un bijoux est une chose, mais, le fait qu’elle soit porter comme un signe de vénération et qu’elle soit approuvée est un blasphème.

Comment doit-on agir ?
Question
: Est-il permis de qualifier d’infidèle, une personne qui se dit musulmane, si l’on voit dans ses paroles ou dans ses écrits une chose qui justifie le koufr?

REPONSE
Quelqu’un qui se dit musulman ou qui est vu en train d’accomplir la prière en groupe est considéré comme étant Musulman. Si par la suite, on voit dans son comportement, ses écrits ou ses dires, un signe d’incrédulité, une chose qui n’est pas conforme aux connaissances de la foi communiquées par les savants de Ahl-u sounna, on doit lui faire savoir, et lui dire de se repentir et cesser cela. S’il persiste dans son égarement, on en déduit que c’est un hérétique ou apostat (murtad). Il ne pourra se libérer de ce fléau, même s’il fait la prière, se rend au pèlerinage, et accomplit toutes les adorations et les œuvres pies. Une telle personne ne peut être Musulmane, tant qu’elle n’aura pas cessé ces actes d’égarements et d’incrédulités et qu’elle ne se sera pas repentie. Chaque Musulman doit en apprenant correctement les choses qui mènent au koufr se protéger contre l’incroyance et identifier les non croyants et les menteurs qui se font passer pour des Musulmans, pour éviter leurs méfaits.

Se faire passer semblant pour un Chrétien
Question:
Nous vivons en Europe. On donne de l’argent aux Musulmans qui se convertissent au Christianisme. Y’a-t-il un inconvénient à se faire passer pour un Chrétien, juste pour profiter des avantages? Tout comme se faire passer pour un athée, lorsqu’on est au milieu des athées?

REPONSE
C’est très problématique, car, dans cette affaire il n’y a aucune contrainte. Cacher son adoration est une chose, se montrer en tant que Chrétien est toute autre. Dans les ouvrages religieux, il est dit: (Si quelqu’un dit, même pour rire; “Je suis athée”, il devient mécréant.) On ne plaisante pas avec la religion. C’est aussi du koufr de dire; “Mieux vaut être des gens du livre (Ahl-u kitab) que athée”. Qualifier de bon, ce que Allah a déclaré mauvais, c’est ne pas approuver la parole de Allah. De ce point de vue, même si c’est pour rire ou par intérêt, on ne doit pas se montrer comme un Chrétien ou un athée.

Les non-musulmans innocents
Question:
Est-ce vrai que, Même les kouffars (non-musulmans) innocents tués, iront au Paradis?

REPONSE
Non, c’est faux. Prétendre une telle chose serait démentir Allahu Téâlâ. Il est déclaré dans le Kur’an-i kérim que tous les kouffars, de quelques sortes qu’ils soient, resteront éternellement en Enfer. Les innocents parmi ceux-la ne sont pas exemptés. Suivant l’interprétation du hadith-i chérif, il est déclaré:
(Les gens du Livre [Juifs et Chrétiens], ainsi que les Associateurs, tous les infidèles, nulle doute iront au feu de l'Enfer, pour y demeurer éternellement. De toutes les créatures, ils sont les pires.) [Al Bayyina-6]

Il n’est question nulle part que les innocents parmi eux iront au Paradis.

On ne plaisante pas avec le koufr
Question:
Est-ce un blasphème de dire à quelqu’un de mauvais, pour plaisanter; “Hazret Dayyusan-i kiram” (Honorable époux complaisant béni)?

REPONSE
Oui, c’est du koufr. Dire ou faire une chose réputée blasphématoire, volontairement ou simplement pour amuser les gens, c’est du koufr. [Birgiwi, wasiyetname]

Le mouvement aussi est de Allah
Question:
Pourquoi est-ce un blasphème de dire: “La subsistance (rizk) est de Allah, mais le serviteur doit aussi bouger”?

REPONSE

Car, le mouvement aussi provient de Allah, cela sous-entendrait que le fait de bouger est indépendamment de Allah, c’est pourquoi dire une chose pareille est du blasphème. [Birgivi vasiyetname]

La réalisation des affaires des hommes ne se fait pas uniquement avec leur irada-i djuziyya (libre choix, volonté de décider, de choisir). Chaque chose que l’homme désire accomplir ne se réalise pas forcément. Allahu Téâlâ n’a pas pour habitude non plus, de créer seulement avec Sa propre volonté. L’homme décide, ensuite accomplit l’action, s’attache aux causes et utilise sa force. Et si Allahu Téâlâ décide, la chose prend forme, se réalise. [ Bérika]

La différence entre l’action des objets inanimés et l’action volontaire et décidée des hommes et des animaux est que; lorsque les êtres humains décident et veulent faire quelque chose, et si Allahu téâlâ le décide et le souhaite, IL met en action l’homme puis créée la chose souhaitée. Le mouvement et l’action ne dépendent pas de l’homme, mais de Allahu Téâlâ. [Itikadname]

Les paroles blasphématoires
Question:
Un hérétique, sans madhhab, dit des paroles telles que: “Même si le fils de Allah venait, il ne pourrait me le prendre des mains”, “Si cet imbécile pouvait attraper Allah, il le corrigerait bien”, “Ce traitre, croit courir plus vite que Allah”, “Allah aux cieux est mon témoin”. N’est-ce pas du koufr de dire de telles paroles?

REPONSE
Bien sur que si. Les savants islamiques disent que c’est un blasphème d’attribuer à Allah, des qualités humaines ”.

Accoucher, naitre, être un garçon, une fille, sont des caractéristiques propres aux humains. C’est du koufr de dire; “Même si le fils de Allah venait”. Même le second degré, la forme métaphorique n’est pas permis.

Les expressions telles que attraper, se faire taper dessus, sont propres aux humains. C’est du blasphème de dire; “S’il attrape Allah, il Le frapperait”.

Les expressions, courir, marcher, aller et venir sont des particularités humaines. Allahu Téâlâ est exempt de ces choses. C’est un blasphème de dire: “ Il n’est pas plus rapide que Allah”.

Allah est exempt d’endroit. C’est Lui qui a créé tous les lieux. C’est du koufr de dire: “Allah est aux cieux”. [Miftah-ul djanna]

Le Maitre (au sens de Allah) des avares
Question:
Les expressions suivantes ne sont-elles pas une forme de blasphème? Par exemple on dit au sujet de celui qui est avare; “Il est le Allah des avares”, on dit de celui qui ment beaucoup; “Le Maitre des menteurs”, de celui qui vole beaucoup; “Le Maitre des voleurs”.

REPONSE
Ceci est du blasphème. On désigne aucun être humain par le nom de Allah. De la même façon, c’est aussi un blasphème de dire; “Il est le seigneur, (le Allah) des généreux”. Par contre, il est permis de dire en parlant des gens vils; “Le roi des radins” ou “Le roi des menteurs”. Pour les généreux, il est permis de dire; “Le père des généreux” ou “Le sultan des généreux”. Le terme ‘Roi’ s’utilise en générale chez les non musulmans, il n’est pas très plaisant, avenant d’utiliser ceci pour les Musulmans.

Nietzsche l’agnostique
Question:
Celui qui est vanté par les personnes déviées, le Pakistanais Mouhammed Ýkbal dit au sujet de Nietzsche que: “Nietzsch est un illustre personnage comme Mawlana Djalaladdin”. Certains de nos hérétiques, sans madhhabs, locaux, aiment et louange ce athéiste. N’est-ce pas un blasphème, d’aimer et d’exalter un agnostique?

REPONSE
Aimer pour Allah et détester pour Allah sont deux piliers et l’essence même de l’Islam. C’est du koufr, d’aimer et d’exalter ainsi un kouffar, ennemi de Allah.

Selon l’avis de tel madhhab
Question:
Est-ce permis d’employer les expressions souvent utilisées par les hérétiques, sans madhhabs, telles que: “La pensée islamique”, “la vision islamique”, “Conception du tawhid selon l’Islam”, “Du point de vue du madhhab”, “L’idéologie du Qour’an”, “La pensée de Allah”, “le point de vue de Allah” etc.. ?

REPONSE
La vision et la pensée sont deux locutions utilisées pour les êtres humains. On ne doit pas utiliser ces termes pour Allah, l’Islam et le Qour’an. Les savants islamiques ont déclaré que l’emploie de ces locutions est un blasphème. Il n’est pas correct de dire; “Vision islamique” et “Pensée islamique”. On doit plutôt dire “lois, jugements, sentences islamiques”. Car l’Islam n’est pas une vision, une pensée, c’est l’ensemble des lois divines. De même, il est faut de dire ; “Le point de vue de l’imam azam”, comme le font souvent les sans madhhab. Il n’est pas non plus juste de dire; “Le point de vue du madhhab Hanéfite”. On doit plutôt dire; "l’ijtihad de l’imam a’zam”. L’ijtihad du mujtahid fait foi de sentence religieuse. Même, si le mujtahid se trompe dans son ijtihad, il est récompensé, et l’on doit faire nos adorations suivant cet ijtihad. Il est très incorrect de considérer cet avis comme une parole banale dite par n’importe qui. On ne dit pas non plus; “le point de vue d’un madhhab”, mais, la “sentence du madhhab”. Les Musulmans sunnites (qui appartiennent à l’un des 4 madhhabs) ne doivent pas employer des termes utilisés par les sans madhhabs.

Demander des comptes à Allah
Question
: Un étudiant en théologie dit: “Allah m’a créé chauve, le jour du jugement je Lui demanderai compte de cela”. Puisqu’on ne peut pas qualifier d’athée, cette personne qui croit en Allah et au jour du jugement, sa parole “Allah a commis une erreur en me créant chauve, je Lui demanderai pourquoi?”, n’est-ce pas un blasphème?

REPONSE
Oui, c’est un blasphème. Un non croyant n’est pas seulement celui qui ne croit pas en Allah. Le non croyant est aussi celui qui n’approuve pas l’ordre de Allah. Iblis (satan) malgré sa foi en Allah a été damné, car il a désapprouvé un ordre de Allah. C’est pourquoi, dire; “je demanderai des comptes à Allah”, est un blasphème. Celui qui croit en Allah ne peut dire une chose pareille, car il sait que le châtiment de Allah est très dure, et que personne n’est en mesure de Lui demander des comptes, et qu’au contraire, Allah est le Seul à demander des comptes. Certains athéistes disent: “Nous souhaitons aller en Enfer, car, c’est un endroit où il y a beaucoup de danseuses et de mannequins”. Ces agnostiques ne disent pas cela parce qu’ils croient à l’Enfer, mais par ironie. L’étudiant en théologie aussi pense la même chose. Le philosophe Omer Hayyam disait aussi:
Je Te questionnerai, avant que Tu ne me demandes des comptes”,
“Ô Seigneur, pour lequel de mes péchés m’as Tu ôté la vie?”.

La solitude est propre à Allah
Question:
Est-ce du koufr de dire: “La solitude est propre à Allah”?

REPONSE
Non, ça ne l’est pas. Mais, ici l’intention aussi est importante. Que veut-il dire par là?, s’il insinue que “Allah est unique, qu’IL n’a besoin d’aucune aide, ni de personne”, dans ce cas, il n’y a aucun inconvénient. Mais, s’il insinue (hacha) que “Allah est seul quelque part dans les cieux ou se trouve ailleurs”, alors cela sera évidemment du koufr. Car, Allahu Téâlâ est exempt d’endroit. On ne dit pas que “Allah est dans le ciel, sur le Trône ou ailleurs”. De même, on ne dit pas non plus que “Allah est partout”. Dire que “Allah est partout”, cela reviendrait malgré tout à Lui attribuer un lieu.

Donner une apparence à Allah
Question:
Un réformateur religieux dit que: “Si les athées pouvaient attraper Allah, ils le corrigeraient”. N’est-ce pas du koufr de décrire Allah ainsi?

REPONSE
C’est certes du koufr d’employer des termes aussi indignes au sujet de Allah Le Très Haut, Le Créateur de toute chose.

Chacun est l’auteur de son péché
Question:
Est-ce du koufr de croire que, “Récolter les récompenses comme les péchés ne dépend pas de nous”, puisque selon la croyance dans Amentu, c’est Allah qui crée le bien et le mal?

REPONSE
Oui, c’est évidemment du koufr. Cette façon de croire figure dans la croyance de la secte égarée appelée ‘Djabriyya’. Selon la secte Djabriyya; “Allah nous fait accomplir les choses de force. L’homme est forcé de se soumettre à son destin. Personne n’est responsable de ses péchés.” Ceci est totalement faux. Tout le monde est responsable de ses actes. Chacun sera rétribué selon ses actions, celui qui accomplit une bonne action sera récompensé par le bien, celui accomplit une mauvaise action sera châtié. Quiconque fait un bien fût-ce du poids d'un atome, le verra, et quiconque fait un mal fût-ce du poids d'un atome, le verra aussi. [Tekvir 14, Sourate Zilzal 7-8]

Le fait de faire bouger ses membres par sa propre volonté est différent. Nous accomplissons les bonnes œuvres et les péchés par notre propre volonté. Les bonnes actions et les péchés ne se font pas d’un claquement de doigt.

Celui qui se rend au bistrot, n’y va-t-il pas de son plein gré? Est-ce Allah qui le force à y aller? Il est totalement aberrant de dire que c’est à cause de Allah. De même, celui qui va à la mosquée pour aller prier, il y va de son plein gré. Mais, c’est Allahu Téâlâ qui donne la force d’accomplir le bien et le mal. Par exemple, si l’on va chez l’épicier et que l’on veuille acheter un gâteau ou bien de l’alcool, si l’épicier refuse de nous les vendre, est-ce qu’on se servir? Si nous n’allions pas demander, l’épicier ne nous les donnerait pas de force, il serait injuste d’incriminer l’épicier parce qu’il n’a pas refusé de nous servir. Il est donc très inexacte de dire que le choix d’acheter tel ou tel produit ne dépend pas de mon ressort.

Alors que la secte Djabriyya accuse l’épicier, comme si il nous forçait la main, la secte Mutazila, quant à elle, elle élimine l’épicier, comme s’il n’existait pas, elle dit; “Je suis allé tout seul acheter, l’homme crée sa propre action”. Les deux ont faux et c’est du blasphème. C’est pour cette raison que les gens de la voie déviée, les hérétiques (Ahl-u bid’at) iront en Enfer. Les hérétiques qui ont un atome de foi, sortiront de l’Enfer pour aller au Paradis, après avoir purgé leur peine. Mais, il est très difficile pour ceux qui ont une vision si opposée à l’Islam de mourir avec la foi. C’est pourquoi, il ne faut pas dévier même un peu de la voie de Ahl-u sounna.

L’intercession en faveur des Athées
Question:
On entend dire parfois cela; “Si l’autorisation d’intercession est accordée à mon maitre, il intercèdera en faveur de tel ou tel agnostique”. Est-il possible d’intercéder en faveur des non croyants?

REPONSE
Absolument pas. La permission d’une telle intercession n’a pas était accordée même à notre cher Prophète (sallallahu aleyhi wa sellem). L’intercession est réservé qu’aux croyants (mumine). Selon l’interprétation du saint verset:
(Ne leur [non croyant] profitera point donc, l'intercession des intercesseurs.) [Muddessir, 48]

(Ce jour-là, point d’ami sur qui vous puissiez compter, ni l’intercession d’intercesseurs pour les despotes.) [Mumin 18]

Dire qu’un tel intercèdera, alors que Allahu Téala déclare “qu’il n’y a point d’intercession”, c’est accuser Allah de mensonge. Par exemple, il n’est pas permis à une femme d’épouser un non musulman, c’est un blasphème. Prétendre le contraire est du koufr, comme prétendre “qu’il est permis d’intercéder pour un athée”. Car, c’est prétendre que Allahu Téala ment. Dire que “c’est possible”, alors que Allah dit que “ c’est impossible” est très abject. Avant d’apprendre les adorations, il faut apprendre les paroles et les actes qui mènent au blasphème (koufr). C’est aussi un blasphème pour l’élève d’approuver ou de vanter le blasphème de son maitre.

Certaines paroles blasphématoires
Question:
Est-ce que les paroles suivantes sont des paroles blasphématoires? Est-ce qu’elles mènent au Koufr?

REPONSE
Nous avons sélectionné de l’ouvrage Fetawa-i Hindiyye quelques paroles, expressions blasphématoires.

1- Interpréter les expressions suivantes; “Yad’ullah”, “ Wajhullah” citées dans le Qour’an comme étant les membres de Allah. Dire que ce sont (la main et le visage de Allah.)

2- Dire; (Comment je peux te faire taire, si Allah n’a pas réussi à le faire).

3- Dire; (Je t’aime plus que Allah.)

4- Attribuer un endroit, un lieu à Allah, dire par exemple; (Il n’y a pas un endroit où Allah n’est pas présent. Allah est dans les cieux, Allah est en haut, en bas, IL nous regarde du haut du ciel ou du haut de son Trône.)

5- Attribuer un lieu à Allah, en disant que Allah sera au Paradis et que les croyants (mumine) le verront au Paradis. [ La vraie croyance est que; Les Mumines verront Allahu Téâlâ au Paradis, mais d’une façon que l’on ignore, sans apparence, sans espace, sans temps.]

6- Dire que les Prophètes (Paix et salutations sur eux) peuvent commettre des péchés.

7- Considérer les Prophètes comme des gens ordinaires, parler d’eux en ces termes; (cet homme, celui là..) [ l’hindou Hamidullah a utilisé le terme “cet homme” en parlant de notre cher Prophète (aleyhissélam). Dans son livre, le Prophète de L’Islam, il dit à la page 34: (Cet homme expérimenté de quarante ans qui a su initier son peuple aux réformes).

8- Insulter et maudire Hazret-i Ebû Bekr et Hazret-i Omer.

9- Dire que: (Comme Allah n’est pas visible ici-bas, on ne le verra pas non plus dans l’au-delà), comme le dit la secte Mutazila.

10- Renier les Hadis mutawatir.

11- Réciter le Qour’an en jouant du def ou daf (tambour sur cadre) ou d’un autre instrument.

12- Dire; (J’ai lu énormément le Qour’an, mais cela n’a pas enlevé mes péchés).

13- Si l’on dit à quelqu’un: (Fais ta prière!) et qu’il nous répond: (Toi, tu as prié, et qu’est-ce cela t’as donné?!). [Fetawa-i Hindiyye]

Dire (On ira au Paradis)
Question:
Un hoja dit à ses disciples;( Vous et moi, iront là où ce bébé mort ira, c’est-à-dire nous irons certes au Paradis). N’est-ce pas du koufr de prétendre avec certitude qu’on ira Paradis?

REPONSE
On ne peut pas certifier qu’un tel ou untel ira au Paradis, sauf pour ceux qu’on appelle “Achara-i mubachchara”. Comme il est du blasphème de désespérer de la miséricorde de Allah et de dire avec certitude que nous sommes voués à l’Enfer, il est aussi du koufr, de dire avec prétention que nous irons à coup sûr au Paradis. On doit craindre Allahu Téâlâ et ne pas désespérer de Sa miséricorde, et ne pas être trop sûr de soi, à savoir qu’il faut être entre la crainte et l’espoir. Deuxièmement, il n’est pas dit que tout enfant irait au Paradis, car les avis de nos savants divergent à ce sujet.

On peut dire; (Inchaâllah on se retrouvera au Paradis). Faire le vœux est une chose, parler avec certitude en est une autre.

Le couvre chef des Majoussi ( Chiite, adorateur du feu)
Question:
Est-ce du koufr de porter le couvre chef des Chiites?

REPONSE
Dans les ouvrages religieux, il est écrit que:
(En dehors des cas communiqués par la religion, c’est du koufr de porter, d’utiliser le couvre chef, le turban propre aux majoussis.) [Hindiyye]

 
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Date de mis à jour
23 Nisan 2024 Salý
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